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Promotion de la couture aux Comores I Des machines à coudre remises à six associations de Ngazidja

Promotion de la couture aux Comores I Des machines à coudre remises à six associations de Ngazidja

Société | -

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Soulignant la contribution faite par les couturières dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, avec la fabrication des masques artisanaux, la gouverneure et la première dame encouragent les associations féminines de couture à persévérer pour faire de leur métier un métier d’avenir. La première dame des Comores a déjà remis, il y a quelques semaines, des machines à coudre à des associations des îles de Mwali et de Ndzuani.

 

La gouverneure de Ngazidja et la première dame ont remis, le lundi 22 juin, 24 machines à coudre et de rouleaux de tissus avec des accessoires de borderies à six associations féminines de couture issues de différentes régions de Ngazidja. Il s’agit de l’association Twamaya, l’association Sembenoi, l’association Miadi ainsi que les deux associations couturières de Dimani et de Mitsudje.


La cérémonie de remise s’est déroulée à Mrodju et a regroupé plus des femmes que d’hommes. Une occasion pour la gouverneure de recommander aux femmes qui travaillent dans les secteurs informels tels que la couture, l’élevage et la culture de tenir bon puisque, selon elle, «ce sont ces travaux qui ont permis à nos ancêtres de survivre et de nous éduquer».

La gouverneure a indiqué «qu’il s’agit d’une initiative prise par la première dame des Comores» pour équiper les associations féminines de couture des trois îles. «Nous avons déjà distribué aux associations couturières de nos îles de Mwali et de Ndzuani et, aujourd’hui, c’est le tour de Ngazidja», a-t-elle fait savoir. Sitti Farouata Mhoudini a souligné l’implication des couturières dans la lutte contre la Covid-19. «Ce sont ces braves femmes qui sont les premières à nous apporter secours en nous offrant les masques artisanaux avant l’arrivée des masques de type Ffp2», a-t-elle souligné.

Pour sa part, Ambari Daroueche a aussi défendu les métiers artisanaux qui, selon elle, font partie des activités génératrices de ressources ayant permis à des milliers de pouvoir gagner leur vie. «Au lieu d’attendre que l’Etat prenne tout en charge, il faut agir et se battre pour prouver son savoir-faire, les différents secteurs notamment l’agriculture, la pêche, l’élevage, entre autres», a-t-elle ajouté.


La première dame a également hissé le métier de couturière au rang des métiers d’honneur qui doit se forger une place importante sur le marché international. «Nous avons sollicité la fédération chinoise de Beijing pour former nos couturières dans les diverses créations stylistiques de la couture chinoise pour qu’elles puissent à leur tour venir valoriser nos modes traditionnels grâce au savoir-faire des Chinois», a-t-elle annoncé.

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