Une mission des Ulémas comoriens, dirigée par le vice- grand mufti, Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir, a procédé, vendredi 28 mai, à une campagne de sensibilisation au profit de Ndzauze et Kuwa ya Mbude. Les deux localités dont sont issus Hamada Msaidié «assassiné» le 14 mai dernier et Abdoulanziz Said Ali, le présumé auteur de ce crime (lire notre édition du 19 mai dernier).
Au cours des séances de sensibilisation à Ndzauze, le chef de la délégation le Dr Abdoulhakim Mohamed Chakir a tenu un discours sur la patience tout en citant les différents préceptes de l’islam. Il estime que «la patience face aux afflictions et aux catastrophes est une qualité qui exige une grande détermination». Pour lui, l’acte passé le 14 mai est destin irréversible.
Injustement morte
Selon lui, «les péchés de la personne assassinée a été pardonnée parce qu’elle a été injustement morte». Il a loué la patience des habitants de Ndzuaze notamment les jeunes de continuer à faire confiance à la justice. L’un des représentants de Ndzauzi, docteur Abdoulkarim Mohamed Ahmed abonde dans ce sens en rassurant que «nous conscients de la situation. Toutefois, nous sensibilisons nos jeunes à faire preuve de maturité en faisant confiance à la justice».
Pour sa part, le notable de Ndzauze, Tawfiq Youssouf a fait appel aux habitants des deux localités de «reprendre leur vie quotidienne tel il a été le cas avant l’acte du 14 mai. Nous garantissons la paix et la sécurité dans notre localité vis-à-vis de nos frères de Kuwa ya Mbude». A Kuwa ya Mbude, le porte-parole de la localité Amouri M’madi a prôné devant les ulémas comoriens «l’application de la loi islamique» pour une garantie de «la sécurité et la paix pour nous tous».Selon lui, tout le monde veut vivre en paix et dans la stabilité. Oumouri Mmadi a avancé que «nos cœurs ne seront toujours réconfortés avant qu’une justice ne soit rendue».