L’Office comorien de la propriété intellectuelle (Ocpi) a organisé hier, lundi, un atelier de validation du rapport provisoire sur l’évaluation du potentiel de la vanille et de l’ylang-ylang vers des identifications géographiques protégées ou marques collectives. Celui-ci a réunis le ministère en charge de l’Industrie et les différents acteurs de la vanille et de l’ylang-ylang aux Comores.

A l’ouverture de l’atelier, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, Saïd Abdou Salime, a souligné que le gouvernement met en avant les questions de la promotion du secteur des produits de rente. «La promotion du secteur des produits de rente dans notre pays est au cœur des préoccupations du gouvernement comoriens». Et de poursuivre que «c’est dans cette optique que l’Union des Comores a introduit une requête auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi) pour l’ylang-ylang et la vanille afin de réaliser l’évaluation de leurs potentiels en vue d’identifier les caractéristiques propres pour le terroir Comores».

Le représentant du ministre en charge de l’Economie a montré «qu’il est important de noter que la reconnaissance de ces deux principaux produits d’exportation va offrir une plus grande valeur de commercialisation sur le plan local, régional et international, ainsi que la valorisation du savoir-faire des acteurs de chaque filière».

La valorisation du savoir-faire des acteurs de chaque filière

Pour le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, «ce rapport donne un espoir pour franchir cette étape d’évaluation et de continuer le processus ramenant ces deux produits a une certification d’identification géographique protégée ou d’une marque collective».

Pour donner plus de précision sur l’objectif de l’atelier, la directrice de l’Ocpi, Nadjat Ali Mchangama, a souligné qu’il s’agit «d’un atelier de validation du rapport provisoire sur l’évaluation du potentiel de la vanille et de l’ylang-ylang vers des identifications géographiques de marques collectives». Pour elle, les Comores doivent protéger ces produits à tout prix. «La protection de la vanille et d’ylang-ylang est une priorité absolue», a-t-elle insisté.

Chamsoudine Said Mhadji

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