La coordination du projet des mini-réseaux a organisé, mercredi dernier à l’hôtel Retaj, un atelier de sensibilisation sur les investissements dans l’énergie renouvelable, notamment le solaire. Cet atelier est le deuxième d’une série visant à promouvoir l’utilisation des mini-réseaux solaires dans le pays.Le premier atelier s’est tenu à Mwali, et le dernier est prévu pour la semaine prochaine sur l’île de Ndzuani. Selon Farida Ahmed Charif, coordinatrice du projet, ces rencontres s’inscrivent dans le cadre d’une mission attendue avec un consultant international, chargée de réaliser une étude sur la réduction des risques (« de-risking ») liés aux investissements dans les énergies renouvelables.
Tous les acteurs du secteur ont répondu à l’appel, y compris des opérateurs privés, des installateurs de panneaux photovoltaïques, des coordinateurs de projets énergétiques, ainsi que le ministère des Finances. «Cette rencontre est une étape clé dans l’élaboration de cette étude. Elle permettra à toutes les parties prenantes d’analyser de manière approfondie les risques et les avantages liés à ce secteur émergent», a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que «les investissements dans les énergies renouvelables peuvent sembler complexes, mais avec une bonne compréhension des enjeux et une gestion efficace des risques, ils deviennent une voie incontournable vers une croissance durable». Pour Farida Ahmed Charif, le développement du secteur des mini-réseaux solaires représente non seulement une opportunité de diversification des sources d’énergie du pays, mais aussi «un moyen de garantir une électricité durable et abordable pour nos populations».Trois localités ont été sélectionnées dans la phase pilote de ce projet, une par île : Ouzini à Anjouan, Miremani à Mohéli et Bandasmamlini à Ngazidja.
Ces localités ne sont pas encore reliées au réseau de la Sonelec, et des mini-centrales solaires seront déployées pour les alimenter. «Les études qui en découleront permettront de motiver le secteur privé à accompagner le projet, à investir dans ces mini-réseaux afin d’assurer leur succès. Cela facilitera le développement du secteur des énergies renouvelables aux Comores, tout en minimisant les risques pour attirer les investisseurs, en particulier dans le solaire», a-t-elle conclu.