Un atelier de deux jours a été lancé, hier au Retaj, par le Commissariat national à la solidarité, à la protection sociale et à la promotion du genre(Cnspspg). Cette table ronde portait sur “le lancement de l’étude d’analyse de la situation, d’évaluation des besoins en formation et d’élaboration d’une stratégie de la formation professionnelle et d’un projet de texte portant statuts du corps des travailleurs sociaux en Union des Comores”.
A la table des discussions dirigées par le consultant international de l’Unicef, Abdoulaye Thiam, avaient pris part des membres de la Croix rouge française, de l’ambassade de France et autres analystes de l’Unfpa. L’atelier entre dans le cadre d’une politique d’une protection de l’enfant dont dispose le Cnspspg “depuis 2016” et a pour but de “renforcer le secteur social”, a fait savoir la commissaire du Cnspspg, Mariama Ahamada Msa. La commissaire rajoutera qu’il s’agit également d’ “une approche participative” qui permettra “d’avoir des différentes spécificités en matière de prise en charge pour chaque Île et les contraintes” auxquels “les travailleurs sociaux” sont confrontés quotidiennement.
Selon la représentante de l’Unicef, Mariame Sylla, une étude réalisée par l’organisation mondiale a démontré que les Comores “souffrent de capacités limitées et de l’insuffisance de travailleurs sociaux”, c’est, aussi, dans ce sens-là que rentre l’initiative, offrir une main-d’œuvre de qualité dans le domaine des ser
Une insuffisance des travailleurs sociaux
vices sociaux. Ces travailleurs pourraient permettre “une situation claire et précise de l’existence de différents profils d’enfant qui ne bénéficiait pas d’une attention particulière et d’une prise en charge adéquate”, à en croire Mariama Ahamada Msa. Parmi ces enfants, on compte les enfants avec handicap physique et autre psychomoteur.
Si la commissaire du Cnspspg conçoit que des efforts ont été faits dans la lutte contre les enfants avec, notamment, la mise en place du service d’écoute, elle avance toutefois que “beaucoup de défis restent à relever”. Pour y arriver, la représentante de l’Université des Comores, propose une “meilleure inclusion de l’université”. Le Cnspespg peut égalemebt s’appuyer sur le gouvernement comorien qui, à en croire Mariame Sylla, entend “promouvoir la protection sociale et prendre des mesures spécifiques portant sur l’analyse de la situation de la main-d’œuvre des services sociaux liés aux enfants”.
Housni Hassani