La direction générale de la sécurité civile, la direction générale de l’environnement et des forêts et la société comorienne des hydrocarbures (Sch) ont organisé une conférence de presse conjointe hier, suite à l’affaire du bateau dénommé, “Merci II” qui a fait naufrage au large des côtes de Mwali, le jeudi 18 janvier dernier, avec à son bord 50 milles litre de gasoil.

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Selon le directeur général de l’environnement, Elamine Youssouf, le navire Merci II a quitté le port de Moroni le 17 janvier à destination du Port de Bwangoma, dans l’île de Mwali. A bord, il y avait 50 mille litre de gasoil, un camion, une Renault Laguna etc, ainsi que quatre passagers et 9 membres d’équipage.

Elamine Youssouf a rappelé que les membres d’équipage avaient alors alerté le port de Bwangoma, ses responsables ont saisi les autorités en charge de la sécurité civile à Moroni, pour leur intervention. Mais arrivés sur place, les plongeurs de la direction générale de la sécurité civile n’ont pas pu plonger parce que le bateau se trouvait à plus de 300 mètres de profondeur.

Ainsi, le directeur général de la sécurité civile, Ismael Mogne Daho a tenu à sensibiliser les pêcheurs, les villes et villages côtières sur un éventuel déversement des hydrocarbures en mer. Il a rappelé que jusqu’à présent, le Cosep n’est pas parvenu à récupérer les 50 mille litres de gasoil qui se trouvent à bord de ce bateau.

Le patron de la sécurité civile prévient que le Cosep a déjà mis en place des mesures de prévention environnementale en cas de marée noire. Il a ainsi fait savoir que des équipements étaient déjà à la disposition du Cosep, pour pouvoir récupérer ces produits pétroliers en cas de déversement, soit par moyen d’absorption par la chaleur ou évaporation.

Une campagne de sensibilisation dans les villes et villages côtières

Le colonel Mougni Daho a annoncé qu’actuellement, la vice-présidence chargée du ministère des Transports a lancé un appel aux partenaires pour un appui pour récupérer Merci II. Et des techniciens sont attendus dans les jours à venir à Mwali pour appuyer le Cosep à faire sortir Merci II du fond des eaux.

Ibrahim Mohamed Moumini, chargé de l’hygiène, sécurité et environnement à la Sch, a tenu à rappeler que ces produits pétroliers (gasoil) ne représentaient pas un danger pour la population comorienne de par sa classification. Selon lui, le gazole est “un produit pétrolier léger”.

Toutefois, il a demandé d’informer les autorités compétentes au moindre petit signe de déversement afin de prendre les dispositions qui s’imposent. Une campagne de sensibilisation sera lancée au niveau des villes et villages côtières, plus particulièrement à l’endroit des pêcheurs, pour les sensibiliser sur les signaux qui leur permettront de  reconnaitre le déversement des hydrocarbures en mer.