L’Association d’intervention pour le développement et l’environnement (Aide) a organisé sa première journée de sensibilisation en faveur de la protection de l’environnement marin le dimanche 29 octobre à Chindini. Ladite protection inclut la lutte contre la pollution, la surpêche, le braconnage ainsi que l’extraction des agrégats marins.
Il s’agit d’une tournée dans les zones côtières ainsi que dans les parcs marins de Mbadjini et Hambou.

Cette campagne se présente comme une forme d’éducation et d’éveil des consciences pour mieux comprendre comment protéger et valoriser la nature marine. «Notre objectif est de rencontrer les pêcheurs et tous ceux qui s’intéressent au nettoyage des côtes, y compris les associations, pour qu’ils prennent conscience de l’importance et de la richesse de la mer», a confié Ali Ahamada, le chargé de communication de cette organisation non gouvernementale. Ce dernier a insisté sur le fait que de nombreux scientifiques ont souligné le rôle incontournable de la mer pour la survie des êtres humains et des animaux marins.

Les conditions de protection de l’environnement marin

En soutien à la protection de l’environnement, l’Aide a tenu à réitérer sa motivation quant au choix de commencer par Chindini. «Nous avons préféré commencer ici en premier, car lors de nos rencontres précédentes, nous avons constaté un vif intérêt des jeunes pour la préservation de l’environnement», a-t-il dit.

En ce qui concerne la sensibilisation dans les régions de Mbadjini et Hambou, 15 localités ont déjà été ciblées dans cette campagne et devraient également bénéficier d’une assistance en matériaux et autres ressources pour faciliter les travaux de nettoyage. L’association recommande également aux chefs de ces localités d’appliquer des sanctions à l’encontre de ceux qui ne respecteront pas les conditions de protection de l’environnement marin.

Par ailleurs, la journée a réjoui les habitants de la localité de Chindini, en particulier les responsables des travaux de nettoyage. «Nous sommes ravis de leur visite, et nous serons solidaires avec eux pour le bien-être de notre mer et de son environnement. Ainsi, nous faciliterons leur travail, dans un esprit de collaboration, et si possible, nous demanderons davantage de matériaux pour compléter ce que nous possédons déjà», a assuré Salami Mbadjini, le président du groupe de nettoyage de la côte.

                                        Par Nakib Issa