L’association Banda Bitsi, en partenariat avec la Faculté des sciences et techniques (Fst) de l’Université des Comores, se mobilise pour la catégorisation, la quantification et la valorisation des déchets ménagers.
Dans cette optique, elle envisage de mettre en place un consortium regroupant les sociétés privées, les associations et le gouvernement. Banda Bitsi offre également des formations sur la gestion des déchets et la protection des zones côtières à tous les acteurs de la société civile, aux associations pour la protection de l’environnement, ainsi qu’aux étudiants en stage.
Selon le fondateur et principal formateur de l’association pour la protection de l’environnement, Said Ahamada Said, «il est crucial d’initier dès le plus jeune âge, des formations sur la gestion des déchets, car les problématiques environnementales liées aux déchets persistent dans le monde entier». Un projet phare de l’association est d’inciter la communauté à trier les déchets à domicile, pour faciliter le recyclage.
En collaboration avec les sociétés privées, les associations et le gouvernement, l’association entend ainsi sensibiliser la population sur l’importance de la gestion des déchets. Par ailleurs, l’enseignant-chercheur en Géo-environnement et encadreur à la Faculté des sciences et techniques souligne que le choix des thèmes des projets est adapté aux circonstances et à la situation du pays.
C’est ainsi que le sujet de la catégorisation, quantification et valorisation des déchets ménagers a été retenu.
Les étudiants sont accompagnés dans leur projet tutoré pour apprendre à collecter, trier, recycler et valoriser les déchets à long terme. Ali Said est convaincu que la mobilisation des étudiants permettra d’efficacement lutter contre la pollution.
Une étudiante en Science de la terre et de l’environnement, Ahmed Abdallah Hazna, s’est dite satisfaite du choix du projet et des pratiques mises en place par Banda Bitsi et son encadreur.
Elle estime qu’ «en organisant la gestion des déchets, il est possible de lutter contre la pollution environnementale et le réchauffement climatique aux Comores».