La gérante de «Jardin le Camélia», Mohamed Ali Charifa, a tenu un point de presse hier jeudi dans son domicile à Hadudja pour annoncer un évènement programmé demain samedi intitulé le «marché aux plantes». Créé en 2019, le «Jardin Camélia» incite les Comoriens à protéger l’environnement en plantant des fleurs, des arbres.

La gérante appelle aussi à une orientation sur le métier du jardinage, de fleuriste et de pépiniériste.
«Nous organisons notre troisième édition du «marché aux plantes» qui aura lieu ce samedi à l’hôtel Retaj en collaboration avec les entreprises individuelles, horticoles, les fleuristes, pépiniéristes, mais aussi le centre national horticole de Mvuni, nous invitons tout le monde à venir visiter, découvrir, échanger, en termes d’expériences, de passion et tout genre de métiers liés aux plantes» a-t-elle introduit.

Une démonstration sur la récupération des déchets

La gérante a fait savoir que «depuis plusieurs années, notre pays participe aux Cop organisés dans le monde et qui traitent des questions liées à l’environnement. Cette année, nous avons invité certaines écoles à venir participer à l’atelier de sensibilisation sur la protection de notre environnement immédiat. Nous avons appelé les écoles parce que les enfants sont les plus aptes à changer de comportement par rapport aux adultes. Donc, si nos actions ciblent les enfants, cela va commencer par la protection de l’environnement des enfants à l’école. C’est une manière d’encourager aussi en influant sur les enfants, ces derniers vont voir la démonstration sur la récupération des déchets», a-t-elle démontré.

La gérante a aussi annoncé la présence de spécialistes de récupération et en transformation. «Nous avons invité une spécialiste de récupération et de transformation de ces éléments-là, c’est une femme qui a une entreprise individuelle, elle transforme les papiers de chips et les sachets en plastique en porte-monnaie, et plusieurs objets et articles qui nous accompagnent dans la vie courante. Cette année, nous avons invité aussi certaine entreprises privées qui sont dans le secteur de la transformation des plantes, pour en faire du savon, des huiles, du champoing pour montrer aussi quels sont les dérivés des plantes».

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)