Le président du Comité d’organisation des Jeux des îles 2027, Mohamed Ismaila, a rencontré samedi 21 juin les représentants du secteur économique dans les locaux de l’Uccia (Union des chambres de commerce, d’industrie et d’artisanat). L’objectif de cette rencontre a été de réfléchir ensemble aux moyens pour le secteur privé de contribuer à la réussite de l’événement, mais aussi d’examiner les retombées économiques potentielles à long terme.
Parmi les participants figuraient le secrétaire général adjoint du gouvernement, Mahamoud Salim Hafi, le président de la Chambre d’agriculture, Abdillah Msaidié, le président de l’Uccia, Chamsoudine Ahmed, et le directeur régional de la Ccia Ngazidja, Hamidou Mhoma. Mahamoud Salim Hafi a rappelé que plusieurs milliards de francs seront mobilisés pour l’organisation de ces Jeux tant attendus par la jeunesse et la population dans son ensemble. Il a insisté sur la nécessité de faire en sorte que ces fonds ne profitent pas uniquement à des entreprises étrangères, mais qu’une partie importante bénéficie au tissu économique local.
Anticiper l’après-Jeux
«Nous avons échangé avec les représentants du secteur privé pour envisager, grâce à leur expertise, les moyens de dynamiser notre économie à travers cet événement », a-t-il déclaré.De son côté, Mohamed Ismaila a exprimé le souhait que ces échanges deviennent réguliers afin de définir ensemble comment le secteur privé peut investir et s’engager concrètement dans la réussite des jeux. «Il est essentiel de ne pas négliger l’après-Jeux. Il faudra penser à la manière dont les investissements réalisés et les infrastructures construites pourront continuer à servir l’économie comorienne sur le long terme », a-t-il insisté.Pour le secrétaire général de l’Uccia, Djamil Boinali, cette réunion a été constructive.
«Les enjeux des Jeux des îles sont multiples (économiques, politiques et sociaux) mais notre priorité reste l’enjeu économique », a-t-il affirmé. Selon lui, le secteur privé doit jouer un rôle moteur dans la réalisation de cet événement, notamment dans la construction des infrastructures, en mettant à contribution ses ressources et son savoir-faire. « L’État apportera son appui, mais c’est aussi au secteur privé d’apporter sa part », a-t-il insisté.Tous les secteurs d’activité sont concernés, de l’hôtellerie à la restauration, en passant par les transports. L’Uccia prévoit de réunir l’ensemble des acteurs concernés pour leur présenter les opportunités et les attentes liées aux Jeux, mais également pour réfléchir aux modèles économiques qui permettront de pérenniser les investissements. « Il ne s’agit pas seulement de 2027. Les infrastructures doivent vivre au-delà de cette date. Il faut penser à leurs animations, à leurs utilisations futures et à la rentabilité des projets réalisés », a conclu Djamil Boinali.
