Pour soutenir la prévention contre le coronavirus, Me Ibrahim Ali Mzimba et sa société Al Camar Lodge mettent à la disposition des marchés du pays une enveloppe de 2,5 millions de francs comoriens pour appuyer l’hygiène dans ces lieux publics. Dans un premier temps, ce projet concerne 15 marchés stratégiques, de gans, de savons et de l’eau de javel seront mobilisés «pour assurer la propreté et l’hygiène dans les marchés car tout ce que nous consommons vient des marchés et aussi pour assurer la propreté des produits, il est nécessaire de garantir l’hygiène dans ces lieux qui sont de plus en plus fréquentés» a précisé l’avocat. Au niveau de Ngazidja, les marchés visés au cours de cette première phase du projet sont les deux marchés de Moroni, Volo-volo et Shindo Shabwani, le marché d’Ikoni, de Bweni dans la Bambao, d’Itsandra, de Ntsudjini, de Hahaya, de Ntsaweni, de Ndzawuze, de Djomani, de Mitsamihuli et dans le Ngwengwe. Etant un projet national, le marché de Fomboni et deux de Ndzuani, Mutsamudu et Domoni sont aussi concernés.

Au sujet du contenu de ces enveloppes, Me Ali Ibrahim Mzimba a fait savoir que la répartition se fait en fonction de la fréquentation du marché. Sans donné le montant exact de chaque enveloppe, l’avocat a déclaré qu’il est «évident que les marchés de Moroni, qui accueillent 80% des activités n’aura pas la même aide que le marché de Bweni ou Ndzawuze». Lors de cette cérémonie de remise, qui a eu lieu, hier, à son domicile, l’avocat qui dit s’inspirer de l’ancien chef de la diplomatie comorienne, Said Hassan Said Hachim, a soutenu que la situation est grave, il est temps de mettre de côté tous les clivages pour se soutenir afin d’ériger une barrière contre ce virus. «Notre objectif est d’aboutir à créer un fonds de solidarité nationale pour réussir à soutenir les médecins et les pompiers, les premiers acteurs impliqués directement dans le front contre cette pandémie», a-t-il mentionné.

Selon lui, le monde entier est violemment touché par cette crise sanitaire, «chacun se cherche». Pour l’avocat, «il sera difficile d’accompagner un pays étranger, alors il va falloir que chacun de nous s’implique dans cette cause pour suscité un sentiment de solidarité nationale. C’est uniquement de cette façon que nous pouvons accompagner les efforts du personnel médical car l’Etat tout seul ne peut rien faire». Pour lui, la santé passe avant tout.» Nous devons tous contribuer pour lutter contre cette maladie», dit-il. Pour cela, continue-t-il, «chacun de nous doit apporter son aide car cela concerne tout le monde».
A en croire l’avocat, si les objectifs visés dans cette première phase de projet son atteint, Al Camar Lodge pourrait envisager «un autre appui plus conséquent» en fonction de la situation future.

Bahiya Soulayman