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Prévention contre le Covid-19 I 20 à 30 verbalisations enregistrées par jour par la police routière

Prévention contre le Covid-19 I 20 à 30 verbalisations enregistrées par jour par la police routière

Société | -   Ali Abdou

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Pour s’assurer du respect strict de l’arrêté relatif aux mesures exceptionnelles de régulation du transport en commun, la brigade routière de la police nationale organise des descentes quotidiennes sur le terrain. Au total, 20 à 30 verbalisations sont enregistrées par jour aux transporteurs contrevenants. Des amendes qui sont payés le même jour avant que le transporteur puisse reprendre la route.

 

Depuis la publication de l’arrêté portant mesures exceptionnelles de réorganisation du transport en commun sur le territoire national, les forces de l’ordre et de sécurité ont multiplié leurs opérations sur le terrain, en vue de s’assurer de leur respect strict.
Après la capitale, la brigade routière de la police nationale élargit son champ d’action jusqu’au sud de l’île de Ngazidja, en passant par les régions de Bambao et Hambu. Selon le superviseur du Groupe d’intervention de la police national (Gipn) sur le terrain, l’officier Assafidine, vingt à trente verbalisations ont été enregistrées. Il s’agit de citoyens qui ne respectent pas les mesures de prévention contre le Covid-19. Il a souligné qu’au début, les taximens de la capitale passaient outre ces mesures et continuaient à transporter les passagers comme d’habitude. Mais une semaine après et suite aux verbalisations régulières, ils se sont adaptés et respectent actuellement convenablement ces mesures qui limitent le nombre de passager dans un taxi à quatre personnes au lieu de cinq.

L’officier Assafidine a soutenu qu’il y a quelques jours, ils ont élargie leur champ d’intervention jusqu’au sud de l’île. «Et dans cette partie, les mesures ont été passées outre par les transporteurs. Mais nous avons procédé à une opération commando à travers laquelle on fait descendre le ou les passagers dépassant le nombre autorisé, ensuite on verbalise le chauffeur», explique-t-il, ajoutant que cette opération a permis aux transporteurs de cette région à se conformer aux nouvelles mesures. «Les taxis de Hambuu et Bambao continuaient à transporter jusqu’à 6 à 7 personnes. Les minibus et les bus de Mbadjini de même avec 9 et 19 passagers. Mais maintenant ils ont payé les conséquences, pris conscience et s’alignent aux nouvelles mesures», s’est-il réjoui.

Le superviseur du Gipn a rappelé que les amandes infligées aux contrevenants sont à payer directement avant que le chauffeur puisse reprendre son travail. «Une fois le nombre de passagers dépassé, nous mobilisons le véhicule, le chauffeur se rend à la trésorerie générale, pour régler son amende. S’il n’arrive pas, la voiture est réquisitionnée au commissariat jusqu’à ce que son amende soit réglée», a-t-il détaillé.

A rappeler qu’un arrêté du ministre de l’Intérieur en date du 24 avril dernier a régulé le transport en commun sur le territoire national. Le nombre de passagers (taxis ville) est passé de 5 à quatre y compris le chauffeur. Les taxis brousses de types minibus, de 9 à 6 passagers le chauffeur compris. Et 10 passagers à la place de 19 pour les taxis brousses de dix-huit places, dont le chauffeur inclus également. Pour ce qui est des taxis brousses de trente-deux places, la mesure fixe un nombre maximum à seize passagers.

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