Le royaume d’Arabie Saoudite a satisfait la demande du gouvernement comorien qui avait sollicité un surplus par rapport au nombre des pèlerins autorisés cette année. Avec trois cent cinquante pèlerins de plus, le nombre passe, donc, de huit cent cinquante à mille deux cent, comme c’était le cas l’année dernière. Le président de l’Agence nationale du Hadj et de la umra a déclaré «saisir cette occasion pour exprimer sa gratitude envers le royaume d’Arabie saoudite», sachant que cette année l’excédent a été accordé très tôt par rapport à l’année dernière où il l’a été seulement deux semaines avant le départ pour les lieux saints de l’Islam.
Abdoulfatah Saïd Mohamed précise que des dispositions techniques avaient été prises pour les mille deux cent personnes depuis le début. Du 19 au 22 avril, mille deux cent candidats au voyage se sont inscrits sur les listes de l’agence du Hadj. Il n’y aurait eu aucun désistement sur les huit cent cinquante candidats : «ils ont tous payés le package, leurs passeports sont insérés dans le système et nous les acheminerons ce lundi, à l’ambassade d’Arabie saoudite pour les visas». A en croire toujours le président de l’agence du Hadj, la compagnie éthiopienne qui transportera les pèlerins vers les lieux saints de l’Islam a demandé à avoir les manifestes d’ici le 5 juillet prochain, soit un mois avant le départ, comme c’est mentionné dans le contrat.
5 juillet
Par ailleurs, le président de l’agence appelle les candidats inscrits à partir du numéro 851 à verser le package d’ici mercredi 13 juin. Passé ce délai, il se verra dans l’obligation de remplacer la personne inscrite par une autre portée dans la liste d’attente par ordre de priorité. Une décision que contextent les voyagistes qui ont demandé, en vain, à ce qu’on accorde aux pèlerins jusqu’après l’Aïd-el-fitr pour payer le package.
Abdoulfatah précisera, en outre, par rapport aux huit cent cinquante candidats, qu’ils sont déjà insérés dans le système et qu’une fois le visa apposé, il n’y aura plus de remboursement possible. Il demande, donc, aux patrons des agences, de faire parvenir à l’agence nationale tout changement, ou désistement avant l’acheminement des passeports à l’ambassade saoudienne. «Il est plus facile d’enlever le nom dans le système, mais une fois le visa apposé, on ne peut pas revenir en arrière, il appartiendra à l’agence de voyage de se débrouiller pour rembourser la personne qui se sera désisté», a-t-il fait savoir. Pour le voyage, un premier contingent de six cent personnes devrait s’envoler le 7 aout, et un deuxième, le lendemain toujours à bord d’Ethiopian Airlines.