Les autorités saoudiennes ont saisi le gouvernement comorien, à travers l’Agence nationale du hadj et la Oumra (Anho) concernant le pèlerinage 2020. Un document composé de dix-neuf conditions a été transmis pour être étudié au cas où le Hadj de cette année serait maintenu. Le document a fait l’objet d’une réunion extraordinaire entre des agences de voyage et la direction de l’Anho mardi au siège de l’Office du tourisme.
A la sortie de la réunion, le secrétaire général du syndicat des agences de voyage du hadj (Snav) a expliqué qu’il s’agissait d’un document qui présente les conditions éventuelles que doivent respecter les candidats au prochain pèlerinage au cas où celui-ci serait maintenu. «L’agence nationale a sollicité notre contribution par rapport à ce document composé de 19 points», a indiqué Younoussa Mohamed, détaillant qu’à travers ce document les autorités saoudiennes demandent au gouvernement comorien de répondre à plusieurs questions, notamment «si le hadj 2020 est maintenu, l’Etat comorien accepterait-il ces conditions ?».
«Il s’agit des conditions qui sont liées à la lutte contre le Covid-19», a-t-il tenu à préciser. Parmi elles, l’on nous a signifiés qu’en cas d’organisation du pèlerinage cette année, seules les obligations (Fardhwi) seront autorisées. «Cela veut dire que il n’y aura pas de Médine, ni Djeddah. Juste à la Mecque puis Arafat et c’est tout. On nous a demandés si on accepterait cela», a-t-il fait savoir.
Younoussa Mohamed a également cité parmi ces conditions l’âge recommandé, à savoir moins de 60 ans. «L’on a recommandé en outre que les candidats ne soient pas des personnes qui souffrent de maladies chroniques. On a sollicité à ce que les candidats soient mis en quarantaine avant leur départ pour la Mecque, après leur arrivée et après le hadj. Le pèlerin comorien acceptera-t-il d’être testé ? Va-t-on accepter tout cela ?», s’est interrogé le secrétaire général du syndicat des agences de voyage dans le cadre du hadj.
Pour Younoussa Mohamed, il était très important de réunir les agences de voyage pour étudier toutes ces questions et se mettre d’accord sur ce qui doit se faire et donner des avis à l’Agence nationale du Hadj pour que celle-ci fasse des propositions consolidées au gouvernement. Concernant la question de l’âge recommandé, le parton de l’agence Iv Express a indiqué que toutes les agences sont d’accord que les candidats au pèlerinage 2020 ne doivent pas dépasser les 60 ans.