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Pèlerinage 2020 I Les inscriptions momentanément suspendues

Pèlerinage 2020 I Les inscriptions momentanément suspendues

Société | -   Nassila Ben Ali

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Ouvertes depuis le 1er novembre dernier, les inscriptions au pèlerinage de l’an 2020 sont désormais suspendues jusqu’à nouvel ordre. L’information a été annoncée dimanche dernier, vers la fin de l’après-midi, par Abdoulfatah Saïd Mohamed.

 

Le directeur général de l’Agence nationale du hadj et de la Oumra (Anho) a annoncé dimanche, à travers la page Facebook de l’institution, la suspension temporaire des inscriptions relatives à la Oumra et au pèlerinage de l’année 2020. «J’ai reçu un courrier de la part des autorités saoudiennes me sollicitant, au nom du directeur général de l’Agence nationale du hadj et de la Oumra, de suspendre temporairement les activités relatives à l’organisation de la Oumra et du pèlerinage 2020», a-t-il indiqué, précisant que 250 personnes avaient déjà été enregistrées par l’agence. A cet effet, Abdoulfatah Saïd Mohamed informe à tous les Comoriens, partout où ils se trouvent, que désormais les enregistrements relatifs au pèlerinage 2020 sont momentanément suspendus.


«Je voudrais souligner, devant les Comoriens, la gravité, de cette maladie (Coronavirus, ndlr). J’appelle au respect des mesures prises par le chef de l’Etat et son gouvernement. Il ne faut pas plaisanter avec cette maladie. Tout le monde doit s’y mettre pour lutter contre cette pandémie», a-t-il insisté, recommandant à tous les Comoriens à rester informés. Pour le directeur de l’Anho, la maladie est déjà aux Comores, car plusieurs cas sont déjà enregistrés dans l’île sœur de Mayotte. Ainsi, Abdoulfatah Saïd Mohamed exhorte tous les Comoriens à prendre toutes les dispositions nécessaires. «N’attendez pas que le gouvernement agisse d’abord, tout le monde doit agir pour endiguer ce fléau. Chacun doit apporter sa contribution dans cette lutte. Alors, unissons nos forces pour empêcher cette maladie de se propager dans notre pays», a-t-il insisté, parlant des grands pays, avec de gros moyens, qui n’arrivent pas malheureusement à lutter contre la propagation de cette pandémie.


Dans le cadre de confinement, Abdoulfatah Saïd Mohamed montre qu’on est encore arrivé à ce stade comme dans l’île sœur de Mayotte, mais il suggère de diminuer les regroupements et les rassemblements. «Dans les mosquées, je conseillerais de ne pas dépasser les personnes. D’ailleurs, vous n’est pas sans savoir que dans la grande mosquée de la Mecque, l’on a interdit de faire les tours de la qa’aba (le Twawaf)», a-t-il précisé, rappelant que l’islam interdit de se rendre là où sévit une maladie.
Le directeur général de l’Anho recommande à la population de se focaliser sur les sensibilisations des mesures préventives. Pour lui, les temps sont durs et il propose même de prendre congé dans les débats politiques. «J’appelle tous les Comoriens à ne pas prendre cette maladie à la légère, à ne parler dans les réseaux sociaux que de cette pandémie et de comment lutter», a-t-il conclu.

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