L’Agence nationale du hadj et de la umra (Anho) a convié la presse hier, mercredi 25 mai dans son siège, pour annoncer le package et expliquer aux candidats au pèlerinage 2022 et aux agences de voyage liées au pèlerinage les nouvelles mesures prises par les autorités saoudiennes. Concernant le pèlerinage de cette année, le directeur technique de l’Anho, Bilal Soidiki, a annoncé que le package est fixé à 2.950.000 francs (6.020 euros). Il appellera ainsi les candidats à se rendre, d’ici lundi 30 mai, dans les agences pour compléter le package, sachant qu’ils ont déjà donné une avance de 750.000 francs. «Passé ce délai, le candidat se verrait recalé», a-t-il précisé. Les prix ont doublé à cause de la crise sanitaire qui sévit à travers le monde.
Les autorités saoudiennes ont réduit de 15% les taxes liées aux produits de première nécessité, mais ont augmentés 17,5% les taxes liées au secteur de l’immobilier, notamment les locations des maisons. «Cela représente beaucoup d’argent. C’est pareil pour les tarifs d’avion qui ont connu une augmentation sans précédent à cause de l’autre crise liée à la guerre en Ukraine qui fait que les prix des carburants ont augmenté d’une manière très significative», a expliqué le directeur technique de l’Anho.
Pas de plus de 65 ans
A en croire Bilal Soidiki, ce package est fixé ainsi par le cabinet du chef de l’Etat en commun accord avec l’Agence nationale du hadj et de la umra, suite aux mesures mises en place dans le royaume pour faire en sorte que le pèlerin comorien soit installé convenablement, avec le confort minimum. «Les autorités comoriennes ont consenti plusieurs sacrifices pour rester dans le stricte acceptable. Aucune taxe n’a été ajoutée, les autorités ont tout fait pour satisfaire et soulager le pèlerin comorien», a-t-il insisté.
Prenant l’exemple du prix d’un conteneur actuellement à Dubaï ou en Chine, le conférencier a montré qu’il reste le même en Arabie Saoudite qui importe presque tout concernant les produits alimentaires. «Les taxes ont doublé. Nous devons comprendre la situation actuelle. Par exemple, un mouton qui était estimé à 50.000 francs (100 euros) coûte actuellement 100.000 francs (200 euros)», a-t-il illustré, montrant que presque tout a doublé. Concernant le quota, on rappelle que les autorités saoudiennes ont revu à la baisse le nombre habituel des pèlerins comoriens. «Au lieu des 850 pèlerins auquel le roi ajoute chaque année 350 personnes pour faire 1.200 pèlerins, cette année on a réduit ce chiffre à 385, soit une réduction de 45%.
Il s’agit d’une décision motivée par les mesures liées à la lutte contre la propagation de la Covid-19 en Arabie Saoudite, lesquelles ont poussé le roi a décidé de n’accueillir qu’un millions de pèlerins cette année au lieu des deux millions sept cents mille enregistrés ces dernières années», a-t-il expliqué, rassurant que le gouvernement comorien entre en discussion avec les autorités saoudiennes pour améliorer le quota. «Nous espérons atteindre le quota habituel au minimum, à savoir les 850 pèlerins insh’Allah», a-t-il prié, rassurant que les premiers inscrits seront les premiers sur les listes quelques soit le quota accordé. Bilal Soidiki a tenu à préciser que les candidats dont l’âge dépasse les 65 ans se verront refuser le visa à cause d’un nouveau système instauré par les autorités saoudiennes. «Toute personne dont la date de naissance est après le 30 juin 1957 serait éligible», a-t-on insisté.
Pour ce qui est du départ, les vols des pèlerins comoriens sont programmés le 23 et le 24 juin 2022. «Les pèlerins comoriens seront de retour entre le 15 et 16 juillet», a-t-il indiqué avant de faire savoir que la compagnie choisie pour embarquer les pèlerins est Flynas, une filiale de la compagnie Saudi national Air Services basée à Riyad. «Ce sont des vols charters directs, sans escales, contrairement aux compagnies non saoudiennes», a-t-on indiquén
