Depuis plusieurs semaines, la pénurie de farine freine certaines activités, notamment en cette période de reprises des festivités de mariage. Si une faible quantité de farine est encore distribuée, elle reste insuffisante pour répondre à la demande. «Il y a une carence de farine. Les boulangers, face à la diminution de leurs stocks, ont réduit la production quotidienne pour éviter une interruption totale. Cependant, ce problème est lié au retard du bateau, les commandes ayant bien été expédiées», explique Hamidou Mhoma, directeur de la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat de Ngazidja.
Il précise que le bateau transportant la farine devrait arriver aujourd’hui vendredi 13 décembre. «Nous espérons qu’à partir du 15 décembre, la situation reviendra à la normale, grâce à l’arrivée d’un navire de la compagnie Msc en provenance de l’île Maurice. Les boulangeries pourront ainsi reprendre leur production habituelle. En attendant, elles ont choisi de limiter leur production pour éviter une rupture totale sur le marché», ajoute-t-il.
Outre les boulangeries, les pâtisseries et autres producteurs utilisant de la farine sont également touchés par cette pénurie, bien qu’ils continuent leurs activités. «J’arrive à produire mes gâteaux, mais c’est compliqué. Les prix augmentent, ce qui engendre des dépenses considérables pour mon activité», témoigne Nouria Ali, pâtissière. Elle souligne l’importance des sacs de farine de 25 kg, qu’elle juge essentiels pour la rentabilité. «Si on ne privilégie pas les sacs de 25 kg, cela entraînera davantage de pertes et de dépenses. Ces sacs nous facilitent la tâche, notamment en termes de coût d’achat. Nous devons nous en contenter pour le moment», conclut-elle.