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Pénurie des denrées de première nécessité I Le Modec sollicite des moyens de transbordement inter-îles

Pénurie des denrées de première nécessité I Le Modec sollicite des moyens de transbordement inter-îles

Société | -

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Le Mouvement des entreprises comoriennes (Modec) a convié la presse pour leur faire part des propositions faites au gouvernement pour prévenir de telles situations de crises. Il fait savoir que celle que fait face Ngazidja est principalement liée au manque de transport maritime des marchandises entre les îles.

 

Le président du Mouvement des entreprises comoriennes (Modec), Mourad Bazi a convié la presse hier mardi à l’hôtel le Retaj, pour faire part des propositions faites au gouvernement au sujet de la pénurie des denrées alimentaires. Mais aussi sur les procédures à mettre en place pour que le pays ne soit pas exposé à d’autres crises à l’avenir.«Pour se surpasser de cette crise, on a proposé à ce qu’un moyen d’accompagnement dans le secteur de la logistique et sur la sécurité alimentaire soit mobilisé», a déclaré Mourad Bazi avant de faire remarquer certaines démarches déjà entreprises pour porter les propositions aux plus hautes autorités. «On peut dire que nos propositions ont été bien reçues», a-t-il souligné.

120 conteneurs y à Ndzuani

Le conférencier souligne que cette crise est la conséquence du manque d’un service de transport maritime inter-îles. Car, «au port de Ndzuani, environ 120 conteneurs y sont entassés. Nous avons demandé au gouvernement de trouver un bateau pouvant assurer le transbordement des conteneurs de Ndzuani aux autres îles». L’homme d’affaires ajoute à cet effet que l’impact lié au transport explique les conséquences de la hausse à l’échelle internationale des frais de fret. D’ailleurs, Mourad Bazi rappelle que cette situation se ressent également dans certains pays comme l’Inde.


Le président du Modec est revenu sur les causes de certaines difficultés que ressentent les opérateurs. Il prend pour responsables «certaines banques» qui, selon Mourad Bazi, «ne proposent pas des chiffres clairs. C’est pour cela qu’on a demandé qu’il y ait une expertise juridique, financière pouvant accompagner les entreprises comoriennes. Car c’est cette expertise qui pourra attirer les opérateurs étrangers à venir investir aux Comores».

Adabi Soilihi Natidja

 

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