Pourtant, “le problème n’est pas lié à la gestion de stockage”, a soutenu à Al-watwan lundi dernier la direction générale avant de préciser qu’ “il s’agit plutôt d’un retard d’acheminement de notre matériel de fabrication du produit minéral avec la compagnie maritime d’affrètement-Compagnie générale maritime (Cma-cgm)”.
Les bouteilles de cinq-cents millilitres d’eau minérale ne sont plus sur le marché depuis un mois. Les quelques rares bouteilles qui sont en vente sont les derniers stocks des revendeurs.
Ce phénomène intervient suite à un changement du flux de rotation des bateaux de la Cma-cgm dans la sous-région. La direction de Huriya a confirmé
être victime d’un flux de rotations des bateaux dans l’Océan indien. Auparavant, Cma-cgm avait deux flux par mois, ce qui n’est pas le cas actuellement avec un flux pour tous les pays de la région.
A en croire cette direction, ce problème n’est pas seulement le nôtre, même nos concurrents et d’autres opérateurs économiques comoriens sont également victimes de ce problème d’acheminement.
La direction fait allusion à la situation récente dans les grandes surfaces où les rayons étaient quasiment vides de produits alimentaires.”Il y avait même une pénurie de papier toilette, il est temps que le ministère du transport se penche sur ce problème de dépendance”, entend-on à la direction de la société Huriya.
Possible reprise d’activités le 22 février prochain
La prochaine arrivée du bateau est prévue pour le samedi 10 février. Cette annonce fait espérer les sociétés locales de production d’eau minérale. “Si tout va bien d’ici-là, poursuit la direction générale de Huriya, nous fournirons à nos revendeurs nos bouteilles Huriya à partir du lundi 12 février”. Quant à la société Salsabil, leurs productions sont au point mort pour cause de réaménagement.
Le chef magasinier de la firme, Khalil Ibrahim, affirme que nous avons commencé des travaux de changement de filtrages. Nous avons également acheté de nouveaux matériels, mais ils sont bloqués depuis le 18 janvier dernier à Mayotte dans un bateau de la société Cma-cgm.
Tout comme Huriya, Salsabil est à la merci de la Cma-cgm. Les deux sociétés ne peuvent ravitailler leurs clients avant l’arrivée de leurs colis bloqués jusqu’alors à Mayotte. Mais par rapport à cet obstacle, le chef magasinier Khalil Ibrahim soutient que “le bateau devait se pointer sur le quai du port de Moroni entre le 8 et 10 février. Il est cependant prévu qu’à partir du 22 février la société reprenne de nouveau la vente de son produit”.
La région de l’Océan indien a traversé une période de cyclone et de vents violents durant le mois de janvier. Tous les transports maritimes au niveau de la région ont été pour cette raison suspendus.
Kaoimi Saïd