Au nom de la rédaction que je dirige, je tiens à exprimer ma gratitude et celle de mes collègues à l’endroit de «notre frère», Mohamed Rafsandjani, pour l’excellent travail qu’il a réalisé avec nous, avec votre journal. Un travail très correct, fait à travers des textes lisibles, compréhensibles, avec analyses objectives. Rafsandjani, tu as épaté tout le monde.» Aux âmes bien nées, le bonheur n’attends plus le nombre des années», disait Pierre Corneille dans Le Cid.
Les Soufii disaient «Kulubul’ Anrifina lahu Uyunu», ce qui veut dire que «les esprits des érudits ont des yeux». Ce n’est pas n’importe quelle personne qui peut voir loin de son nez.
Les temps sont durs, je l’admets. Cependant, un adage disait que «partout où on passe, il faut laisser des traces». Mohamed Rafsandjani, tu as laissé tes traces, indélébiles soient-elles, à Al-watwan. Notre lectorat l’a signifié et l’a fait savoir à quiconque veut l’entendre. Nous ne pouvons que dire MERCI.
Les autres sont en train de graver, avec leur encre, leurs empreintes, bonnes ou mauvaises. Chacun est responsables de ses actes. En tout cas l’histoire retiendra le bien et le mal. Mais, l’histoire retiendra surtout le mensonge et la vérité, la lumière et l’obscurité, le bâtisseur et celui qui démolit. Pour un journal comme le nôtre, digne de son nom, seuls les lecteurs sont les juges. Et chacun sera jugé de ses écrits, de ses actes. Mohamed Rafsandjani, tu seras jugé de tes écrits, non subjectifs, de tes analyses fleuries et appréciées de tout un chacun.
Rafsa, comme nous avons l’habitude de t’appeler affectueusement à la rédaction d’Al-watwan, «va, nous te haïssons point».
Nassila Ben Ali
Rédacteur en chef