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Ramadhwani et circulation routière I La gendarmerie crée 12 postes avancés dans des zones à risques

Ramadhwani et circulation routière I La gendarmerie crée 12 postes avancés dans des zones à risques

Société | -   Hamidou Ali

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Situées dans des zones potentiellement exposées aux accidents, (Hankuguni, à l’entrée de Ndzaoudzé et à Kafuni, et autres,) ces dits postes avancés assurent plusieurs missions. “Comme chaque année, certains passagers se voient interdire de continuer leurs routes, selon des heures et des distances qu’ils doivent parcourir. Ce qui ne s’avère pas appréciable aux concernés”, selon Djaffar Ousseini.

 

Le groupement de Ngazidja de la gendarmerie nationale a mis en place 12 postes avancés sur les différents axes routiers pour faire face à la montée des taux d’accidents de la circulation routière. Ces postes avancés sont répartis “en postes fixes et mobiles”.Le nombre de postes pourrait être revu à la hausse dans la deuxième partie du mois jusqu’à la fin du Ramadhwani pour pouvoir répondre aux objectifs visés. “Réduire le nombre d’accidents liés à la circulation dont certains sont mortels tel est le principal objectif fixé par cette initiative”, a fait savoir le capitaine Taoufik Housseine, appelant la population à reconnaitre les efforts déployés à temps plein par les forces de l’ordre (la gendarmerie et la police nationale) pour faire respecter le code de la route et sauver des vies.Pour cette année, le commandant du groupement de la gendarmerie de Ngazidja, Djaffar Ousseini, a expliqué que “les mesures sont renforcées”. Certains postes sont opérationnels avant le mois de Ramadhwani. Et tenant compte des réalités et certaines leçons tirées des années précédentes, la Brigade routière les a revus à la hausse.

5 postes avancés mobiles et 7 fixes

Il s’agit de quelques postes mobiles renforcés par des gendarmes mobiles. Ces derniers assurent aussi, selon le commandant Djaffar, les missions de prévention des embouteillages, en particulier à Moroni.Dans chacun des douze postes, les gendarmes sur place vérifient et limitent l’excès de vitesse des conducteurs, les corrigent à certaines de leurs attitudes en leur prodiguant également quelques conseils de bonne conduite. Djaffar Ousseini a laissé entendre que la population est plus concernée par les nouvelles dispositions en vigueur, car, selon lui, les résultats attendus et les efforts déployés par des éléments de la gendarmerie n’auront plus de sens si la population ne les accompagne pas. “Comme chaque année, certains passagers se voient interdire de continuer leur route, selon les heures et les distances qu’ils doivent parcourir. Cela ne semble pas être apprécié par concernés”, selon Djaffar Ousseini qui s’appuie des mesures des sécurités.

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