Une source au ministère des Affaires étrangères nous a en effet confié hier lundi que “pour des raisons de logistique”, l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) n’était pas en mesure d’assurer le rapatriement des ressortissants comoriens de Libye prévu ce mardi 12 décembre.
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La même source affirme qu’au lieu de deux contingents de 41 et 43 personnes, comme annoncé par le ministère des Affaires étrangères le 29 novembre dernier, l’Oim comptait affréter un seul charter pour transporter l’ensemble des 84 migrants comoriens. L’Oim n’aurait pas encore confirmé la date de leur arrivée, mais notre source annonce, “probablement”, le 21 ou 22 décembre. Le ministère des Affaires étrangères devrait confirmer la date dans les prochains jours.
S’agissant du 85e migrant comorien identifié, un mineur, l’Oim avait annoncé en novembre qu’il allait être rapatrié “incessamment “. Depuis, aucune nouvelle. Le responsable de la mission de l’Oim à Madagascar, aux Seychelles et en Union des Comores, Daniel Silva, a affirmé jeudi 7 décembre dernier que le processus de rapatriement de ce mineur a pris du retard à cause de l’identification, du traçage, et du contact avec la famille du jeune comorien mineur, “une étape indispensable et préalable à tout retour d’un mineur”.
Cela dit, cette étape a été complétée le mercredi 6 décembre. “Les documents du mineur étant en ordre, les services et équipes de l’Oim en Libye organisent le rapatriement en tant que tel, qui interviendra avant la fin de l’année”, poursuit-il.
Rappelons que ces processus de rapatriement entamées par nombre de pays africains (Côte-D’ivoire, Cameroun, Niger…), en collaboration avec l’Oim, interviennent après la diffusion d’une vidéo mettant à jour le trafic d’êtres humains en Libyie par la Cnn. Le 4 décembre dernier l’Union africaine (Ua), l’Union européenne (Ue) et le Haut commissariat aux refugiés (Hcr) se sont rencontrés pour réfléchir sur les moyens d’assurer un rapatriement rapide des migrants africains qui le souhaitent.
