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REACTIONS I Qu’attendent nos conférenciers de la Grande muraille bleue ?

REACTIONS I Qu’attendent nos conférenciers de la Grande muraille bleue ?

Société | -   Nazir Nazi

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En marge de la deuxième journée de la Conférence ministérielle sur l’économie bleue, consacrée à la Grande muraille bleue, Al-watwan a recueilli les réactions de quelques conférenciers par rapport à ce concept.

 

Andriantsilavo Jean Michel RABARY, Directeur de la Promotion de l’Économie Bleue, Ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue, MADAGASCAR :

«La Grande Muraille Bleue est une initiative majeure en Afrique qui vise à restaurer et à protéger les écosystèmes côtiers pour promouvoir le développement durable en mettant en avant-garde l’importance des Pays insulaires et côtiers. En effet, son rôle en Afrique est multiple et crucial. En ce qui concerne Madagascar, l’île a un rôle important à jouer dans la réalisation des objectifs de la Grande muraille bleue. L’île possède une biodiversité unique au monde, avec une côte riche en écosystèmes marins et côtiers. Pour que Madagascar puisse contribuer de manière significative à la Grande muraille bleue, il est essentiel de renforcer la gouvernance bleue, de promouvoir l’éducation et la sensibilisation, et d’impliquer les communautés locales dans les décisions liées à toute démarche de promotion de l’économie bleue.»

Miguel Monteiro, Président Directeur Général de la Bourse du Cap-Vert :

«C’est un plaisir de participer à cet événement aux Comores. Le Cap-Vert est également un petit État insulaire en développement, nous souffrons donc du changement climatique. Par exemple, 25 % de notre Pib provient du tourisme et plus de 90 % des exportations proviennent du secteur de la pêche.
C’est pourquoi, en novembre 2022, avec le partenariat stratégique du Pnud, il y a eu une plateforme de cotation et de négociation d’instruments durables, comme les obligations bleues, les obligations vertes et les obligations sociales. Le lien bleu basé sur la marine et les océans visait à permettre le développement de projets structurants liés à l’économie bleue. Des efforts seront déployés pour établir des partenariats avec des institutions de microcrédit pour les aider à mettre en place ou à développer leurs entreprises, en augmentant les revenus des petites et moyennes microentreprises et la réduction subséquente de la pauvreté.»

 

Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la Commission de l’Océan indien :

«Notre souhait là-dessus, c’est que les pays s’engagent. Ils doivent prendre la responsabilité pour avoir leurs propres croissances. Une croissance endogène ; qu’ils prennent eux-mêmes les décisions. Nous, la Coi, sommes là pour les appuyer, pour les épauler. Il y a des sujets que personne ne peut traiter toute seule. La surface de la Zde des Etats membres de la Coi est deux fois la méditerranée. Etant membre seul, personne ne peut traiter la question de la sécurité maritime. Donc il faut le faire ensemble. Mais ensemble, cela veut dire vraiment ensemble. C’est-à-dire que les Etats s’engagent parce qu’il s’agit d’un aspect important et primordial pour le développement. Pour la Coi, c’est très important.»

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