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Reboisement au parc national Karthala zone Boboni I Quatre chèques de 16 millions remis à quatre associations oeuvrant dans la protection de l’environnement

Reboisement au parc national Karthala zone Boboni I Quatre chèques de 16 millions remis à quatre associations oeuvrant dans la protection de l’environnement

Société | -   Moudjib Mohamed Said

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Le ministère de l’Environnement et du Tourisme a lancé, le samedi 27 décembre, dans la forêt Boboni, la campagne nationale de reboisement 2025–2026 au niveau de Ngazidja. Ceci, après les opérations de Mwali et Ndzuani lancées au début du mois. Cette campagne, a-t-on rappelé, entre dans le cadre du programme «Un Comorien, un Arbre» lancé par l’Agence national du Parc Karthala, via le Réseau national des aires protégées (Renap), «pour une résilience climatique en Union des Comores».
Le lancement de cette campagne a vu la présence de plusieurs personnalités, notamment le gouverneur de Ngazidja, Mze Mohamed Ibrahim, le ministre de l’Environnement, Abubacar Ben Mahamoud, le ministre de l’Agriculture, Daniel Ali Bandar, le ministre de l’Aménagement du Territoire, Chekidine Saïd Madi, le directeur de l’Environnement, Elamine Youssouf, et le maire de Bambao ya Djuu.


Après la plantation du premier arbre par le ministre de l’Environnement et le gouverneur de Ngazidja, ce dernier a, à l’occasion, rappelé que «le reboisement de cette forêt rentre dans les objectifs du gouvernement comorien pour le développement du pays pour une économie bleu et verte». Pour sa part, Abubacar Ben Mahamoud a tenu à remercier les partenaires du projet. «Je remercie les partenaires mobilisés dans ce projet et encourage les acteurs de l’environnement à appuyer de telles initiatives louables», a-t-il déclaré.Le ministre a, à l’occasion, remis des chèques à quatre associations œuvrant dans la protection de l’environnement à Ngazidja, à hauteur de seize millions chacune. Il s’agit de l’associations des Hauts de Bambao pour le développement et la protection de l’Environnement (Ahbdpe), Malozi mema, Association de développement de l’agriculture biologique, Ulanga na mayedeleyo ya Comores.


La conservatrice du Parc national Karthala Rahamata Said a saisi l’occasion pour souligner l‘importance de cette opération. «La forêt est en dégradation. J’appelle les seize localités avoisinant le Parc national Karthala, ainsi que toutes les communautés à participer dans cette campagne déjà lancée à Mwali et à Ndzuani, pour une résilience climatique aux Comores. L’objectif fixé est de planter aux environs 3000 plantes au fur et mesure», a-t-il motivé.A son tour, le président de l’association Ahbdpe, Youssouf Ali Hasssane, a exprimé sa satisfaction et a encouragé la population à planter des arbres pour mieux protéger l’environnement. «Il n’y aura pas de vie sans plante. Et c’est grâce à la mise en place d’une pépinière de bananiers et d’arbres forestiers ainsi que les reboisements effectués dans cette forêt par notre association que nous avons reçu cette médaille», a-t-il précisé avant d’adresser ses remerciements au ministère de l’Aménagement du territoire «pour le projet en cours de réhabilitation de la route menant à Boboni». «J’exprime également ma gratitude à l’endroit des ministères de l’Environnement et de l’Agriculture pour ce projet de reboisement dans la forêt Boboni», a-t-il lancé.


Pour rappel, en octobre 2025, le gouvernement de l’Union des Comores a, à travers la direction générale de l’Environnement et des Forêts (Dgef), annoncé le lancement officiel du projet «Biodiversity governance initiative’ (Bgi)». Il s’agit d’un projet qui entre, selon les initiateurs de ce projet, dans le cadre de la «conservation de la biodiversité grâce à des solutions fondées sur la nature, piliers de l’économie bleue et verte dans l’Union des Comores».Le projet d’une durée de cinq ans, qui vise le développement de la pêche, de l’agroforesterie, l’écotourisme et la gestion des déchets organiques est parrainé par le Pnud, sous financement du Fonds mondial pour l’environnement (Fme, autrement dit Gef). Il s’agit en tout cas, à en croire, la direction de l’Environnement, d’un moteur de développement durable qui va s’appuyer sur «les solutions fondées sur la nature et la valorisation des services écosystémiques».

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