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Recrudescence des crimes I Six actes criminels enregistrés en 2021

Recrudescence des crimes I Six actes criminels enregistrés en 2021

Société | -   Mariata Moussa

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Comparé à la session de la cour d’assises de 2020, le nombre d’affaires ayant entrainé mort d’homme ont presque doublé. «La plupart d’entre eux sont en instruction, raison pour laquelle ils ne vont pas être jugés, lors de cette session», nous confie une source judiciaire. Cette situation est jugée «très inquiétante car il y va de la sécurité de chacun».

 

De 2020 à 2021, après la dernière session de la Cour d’assises, les actes criminels ont presque doublé. Après le meurtre de Seleyani ya Hamahame, le viol et le meurtre de la petite Faina et celui de Ndzauzé commis par Abdoulanziz Said Ali, les juges d’instruction du Tribunal de Moroni se penchent sur d’autres affaires de meurtre : l’assassinat de Hassani Ouledi, perpétré par un adolescent de 17 ans à Moroni, celui de Said Youssouf, alias Toké, survenu à Ndzauze. En dehors de ces affaires dites de crime de sang, les magistrats instructeurs se penchent également sur une affaire de meurtre intervenu à Ndruani suite à un conflit inter-villageois ayant entrainé la mort d’un vieil homme.

«Une situation inquiétante»

Comparé à la session de la Cour d’assises de 2020, le nombre d’affaire ayant entrainé mort d’homme a presque doublé en 2021. Cette situation «est très inquiétante car il y va de la sécurité de chacun», a déclaré Djamal-Edine Moussa, administrateur à Moroni. Selon lui «des mesures doivent rapidement être prises surtout au niveau de la justice, même s’il faut recourir à la peine de mort. Il va falloir rapidement rompre avec l’impunité et que chacun réponde de ses actes devant la loi». Quant à Fahamwe Ali, une marchande à volo-volo, ces actes criminels sont les conséquences de la consommation des produits de stupéfiant. «C’est une responsabilité de tous car la jeunesse va à la dérive».


Ces dossiers criminels qui ont marqué cette année ne vont pas être examinés durant la session en cours de la cour d’assises. «La plupart d’entre eux sont en instruction, raison pour laquelle ils ne vont pas être jugés lors de cette session», nous confie une source judiciaire. Selon toujours cette source, «les dossiers de meurtre sont des affaires complexes qu’il faut prendre le temps d’examiner toutes les pièces, surtout ne pas se fier de l’évidence et des apparences». La session 2020 de la Cour d’assises qui s’est tenue à Moroni traite quatre dossiers.

 

Sur ces quatre affaires renvoyées, deux ont eu comme sentence, la peine de mort. Il s’agit du meurtre de Halima Barwan, perpétré par son époux, Chamsoudine M’madi Saïd, alias, Mwowabwa et celui d’Alim Attoumane, un jeune homme de Fumbuni, brûlé vif par l’oncle de sa petite amie, natif de Malé. Il y a deux autres affaires de meurtre : celle de Seleyani ya Hamahame et celle d’Ahmed Abdou Djabir, blessé mortellement suite à un accident de circulation.

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