Aux Comores, elle sera célébrée le soir du jeudi. «Ainsi, pour ceux qui ont l’habitude de jeûner ce jour-là, ce sera le vendredi 12 mars qui correspond au 27è du mois de Miradj», a-t-il précisé.
La tradition musulmane rapporte que le prophète Mohamed (Saw) effectua cette nuit-là un voyage, de la Mecque, en Arabie Soudite, vers la mosquée sacrée de Bethleem, à la Palestine, et de là vers les cieux. C’est ce jour-là que le prophète aurait reçu la «swalat» pour transmettre à ses disciples.
Le mois de Rajab est parmi les quatre mois sacrés des musulmans. «Nous les Comoriens, ne jeûnons pas ce jour parce que c’est «fardhwi», obligatoire, mais plutôt une «sunna». Il n’existe aucune loi qui interdit aux hommes de jeûner sauf les jours de l’Aïd qui, selon notre source, sont au nombre de trois, à savoir Aïd el-kabir, Aïd el-Fitr et Anrafa pour les pèlerins», a souligné l’ancien secrétaire général du Muftorat.
Un mois beni
Saïd Abdallah Rifki précisera qu’aux Comores, le jeûne du Rajab éduque l’enfant et l’habitue aux jeûnes obligatoires du mois de Ramadhwani. Il a saisi l’occasion pour sensibiliser les Comoriens qui observeront le jeûne le vendredi à le faire en fonction de leurs moyens.
Le mois de Rajab, avec le mois de Shabani et de Ramadhwani demeurent les mois les plus benis. Dans ce sens le prophète a dit dans un hadith : «le mois de Rajab est béni par Dieu. Aucun mois ne l’égale quant à ses bienfaits vus son caractère sacré. Celui qui jeûne ce mois, une porte de l’enfer lui sera fermée et la colère d’Allah lui sera épargnée»