Le dossier de la centrale à fuel lourd a fait hier, jeudi 19 mai l’objet d’une rencontre entre le ministre comorien de l’énergie, Ali Ibouroi, et l’ambassadeur indien, Abhay Kumar, au ministère de l’Energie.
Des discussions d’un peu plus d’une heure de temps entre les deux autorités et d’autres techniciens du secteur de l’énergie du pays durant lesquelles la partie indienne et la partie comorienne ont pu également aborder le contentieux opposant le consortium Oia/Bnhel et la banque indienne.
Le dossier atterri au palais de justice. Le dénouement est attendu incessamment. A la sortie du bureau dudit ministre, le diplomate indien indique tout d’abord que l’initiative de vouloir concrétiser un projet de dix-huit mégawatts prouve les “bonnes et importantes relations” qu’entretiennent les deux pays.
Vers un changement du consortium ?
Par rapport au point saillant de la rencontre, il reste confiant quant à la concrétisation du dossier. “Nous avons rencontré le ministre indien de l’énergie dans le cadre de ce dossier. Nous avons trouvé un moyen pour résoudre ce problème. Il s’agit d’un problème compliqué. Nous avons échangé plusieurs fois pour trouver et mettre en œuvre une solution satisfaisante pour toutes les parties. Nous espérons le résoudre dans les meilleurs délais”, espère Abhay Kumar.
De son côté, le ministre de l’Energie, Ali Ibouroi, fait savoir la position comorienne selon laquelle il est primordial de fixer le plus tôt possible une date de reprise des travaux de construction de la centrale. Selon lui, ce projet fait partie des projets phares du secteur dans le pays. “Les dossiers du fioul lourd et de la géothermie sont des projets phares. Nous avons ainsi demandé une date de reprise. Dans le cas contraire, nous serons contraints de renoncer au contrat.
Il n’est pas question de nous mêler au contentieux entre la banque et leconsortium”, martèle-t-il. Il insiste, par ailleurs, sur le fait que ce n’est pas la partie comorienne qui a choisi le consortium, mais plutôt la partie indienne. “Soit, il reprend les travaux, soit nous cherchons une autre société pour continuer les travaux”, lance-t-il. A rappeler qu’une visite de terrain est prévue par le diplomate indien demain, samedi sur le site de Vwadju.