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Renforcement des capacités sur la surveillance génomique I Une mission de l’Oms pour évaluer les besoins

Renforcement des capacités sur la surveillance génomique I Une mission de l’Oms pour évaluer les besoins

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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De ce projet, l’Organisation mondiale de la santé attend que les Comores soient en mesure d’identifier les gènes pathogènes et poser un diagnostic très approfondi afin d’être plus accessible aux vaccins.

 

Dans le cadre du projet de Renforcement des capacités des laboratoires sur la surveillance génomique, une mission du bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour l’Afrique s’est rendue aux Comores afin d’évaluer les besoins en ressources nécessaires à la mise en œuvre dudit projet. Une réunion technique s’est tenue hier, mardi 2 juillet, au bureau-pays de l’Oms. Elle a réuni la mission conduite par Sheick Oumar Coulibaly ainsi que des responsables des laboratoires, des hôpitaux du pays et de l’Inrape. Le projet est porté par l’autorité européenne de préparation et de réponse aux urgences sanitaires, qui s’engage à aider six États, dont les Comores, à renforcer leurs capacités de détection et de caractérisation des agents pathogènes.

Les résultats attendus de cette mission incluent le développement d’une stratégie nationale de séquençage génomique et pathogène, l’acquisition de technologies de séquençage et de réactifs (intrants et consommables), la génération de séquences des pathogènes, le partage de ces séquences sur Gisaid, la formation du personnel aux méthodes d’analyse de laboratoire (wet-lab) et à la bioinformatique, ainsi que l’intégration des données bioinformatiques dans le Smir.


«Pendant la pandémie de Covid-19, nous avons cherché à renforcer les capacités nationales des pays de la région de l’Oms pour l’Afrique. Pour se faire, il était essentiel de comprendre les capacités en séquençage génomique de chaque pays», a contextualisé Sheick Oumar Coulibaly concernant le projet. Il a également souligné que six pays étaient particulièrement défavorisés dans ce domaine. «C’est là qu’intervient ce projet, visant à permettre à ces pays d’identifier les gènes pathogènes et de réaliser des diagnostics approfondis pour mieux cibler les vaccins», a-t-il expliqué.

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