Un rapport sur les études de faisabilité de l’installation de la télé-conduite des réseaux électriques en Union des Comores a été présenté, mardi 28 février, dans un hôtel de la place devant plusieurs techniciens du secteur de l’énergie. Appuyé par le projet Pasec sur la restructuration et l’autonomisation des réseaux électriques, cette composante entre dans le cadre du projet «appui au secteur de l’énergie sur les études et réformes». Il s’agit, à l’heure actuelle, de procéder à la présentation du rapport final afin de permettre aux techniciens de faire part de leurs observations pour que le bureau engagé en tienne compte dans la version finale.
Le directeur général de l’Energie, des mines et de l’Eau, Maoulida Ali Mlanaoindrou, reconnait que l’autonomisation du réseau électrique n’est pas un effet de mode, mais une solution face aux difficultés actuelles d’exploitation du réseau auxquelles les agents de la Sonelec sont confrontés. «Notre mobilisation d’aujourd’hui est un devoir. L’accès aux services de base très particulièrement l’électricité est un droit pour chaque citoyen.
Le problème de l’énergie électrique aux Comores est aujourd’hui au cœur des préoccupations du gouvernement comorien», explique-t-il. Il dit être convaincu que, au regard des participants et de l’engagement de tous, des enseignements pertinents sortiront des échanges pour permettre aux techniciens de la société nationale de l’électricité de jouer leur répartition.Lors de la présentation dudit rapport, il a été recommandé de renforcer la centrale électrique du nord soit par une centrale solaire avec batteries pouvant livrer 1.6 megawatts, soit par un deuxième groupe électrogène de 2000 Kva.
Centrale à Dzahadju ?
«Une nouvelle centrale de production de 2000 Kva ou équivalent en batteries issues d’une centrale solaire doit être construite à Dzahadju. La configuration optimale d’exploitation du réseau doit se faire avec l’ouverture en permanence des Iacm Nyumadzaha et celui de Herumbili», est-il proposé. Quant à la concrétisation de la télé-conduite des réseaux électriques, le coordinateur du projet «appui au secteur de l’énergie sur les études et réformes» géré par le Pasec, Zababi Msaidie, indique que la durée reste à déterminer du fait qu’elle sera financée par la Banque mondiale. «La Banque mondiale se porte garant de prendre le relai pour le financement des travaux après la validation des études. Nous, du côté de la Banque africaine du développement, nous nous limitons sur les études et sommes à la phase finale», explique-t-il.