La compagnie aérienne, Int’Air îles a essuyé un échec, lundi 24 août, pour son premier vol charter de rapatriement des Comoriens bloqués à Madagascar, à la suite de la fermeture des frontières aériennes aux vols commerciaux internationaux, depuis le 23 mars dernier. Cependant, c’est désormais du passé puisqu’hier mardi 25 août, le coordinateur national des comités de lutte contre la Covid-19, Houmed M’saidie a fait savoir que la décision des autorités de l’aviation civile comorienne à contraindre le vol d’Int’Air îles à rebrousser chemin, faisait suite à un constat «d’un trou d’air» («courant atmosphérique descendant, qui peut faire perdre subitement de l’attitude à un avion», Ndlr), qui a conduit les responsables de la sécurité de la navigation aérienne à demander au vol de faire demi-tour. Mais cette version diffère de celle du patron de la compagnie Int’Air îles que nous avons interrogés dans notre édition d’hier.
Pour Houmedi M’saidi, malgré cet incident technique, deux vols sont programmés pour le jeudi 27 août prochain. Ils sont chargés du rapatriement des Comoriens bloqués sur la Grande île. Les compagnies retenues pour l’instant sont Ab Aviation et Int’Air îles. Le porte-parole du gouvernement précisera que les compagnies aériennes bénéficiaires des autorisations de rapatriement continueront leurs vols charters de rapatriement.
La voie est ouverte
Dans ce sens, Air Madagascar, jugé «abordable» au niveau des billets, le directeur du transport aérien, Chawal Mohamed a annoncé que l’Anacm lui a déjà accordé toutes les autorisations lui permettant d’effecteur ses vols de rapatriement. Toutefois, selon lui, la compagnie Air Madagascar est confrontée à des soucis d’appareils et celui prévu pour effectuer ce voyage serait tombé en panne.
Le directeur du transport aérien dira ensuite que le gouvernement a donné l’instruction d’accorder toutes les autorisations nécessaires à toute compagnie en mesure d’assurer des vols charter pour le rapatriement des Comoriens se trouvant à Madagascar. «Sachez donc que toute compagnie qui a annoncé des vols charter de rapatriement et qui ne les honore pas ne peut s’en prendre qu’à elle-même puisqu’à notre niveau toutes les autorisations ont été délivrées», soutient le directeur général du transport.