Depuis quelques jours, les vendeurs installés sur le trottoir de l’hôpital El-Maarouf, à Moroni, ont été empêchés d’exercer leurs activités. Cependant, un accord provisoire a été trouvé, permettant leur retour face à l’entrée principale de l’hôpital et aux alentours. Ce consensus inclut plusieurs initiatives de la mairie, notamment la gestion des déchets et l’interdiction des bruits de mégaphones. «Ce n’était pas un désaccord difficile, car nous reconnaissons qu’il n’est pas normal de laisser les vendeurs aux alentours de l’hôpital.

Nous avons toujours voulu les déplacer depuis très longtemps, et grâce à la gendarmerie, nous avons pu le réaliser», a confié le chargé de communication de la mairie, Nadjim Kalfani.Dans son intervention, il a également précisé que forcer les vendeurs à se déplacer pourrait engendrer des problèmes sociaux. «Nous ne savons pas encore où les installer et nous sommes incapables de leur offrir un emploi, ce qui pourrait créer un désordre.

C’est pourquoi nous avons mis en place ce système de paiement de patente mensuel à l’aide d’une carte, pour chaque vendeur durant le mois de ramadan, une pratique que nous n’avons pas maintenue», explique-t-il en précisant que «suite à la volonté de l’hôpital de les expulser de la zone, nous avons une fois de plus exigé ce paiement».Parmi les accords conclus, la mairie s’engage à nettoyer régulièrement cette zone, repeindre le mur de l’hôpital, interdire de clouer quoi que ce soit au mur, ainsi que l’usage de mégaphones.

«Avec les responsables du personnel de l’hôpital, nous avons convenu de certaines mesures importantes comme la rénovation du mur. Nous devons fixer des jours de nettoyage de la zone et établir une délimitation pour les vendeurs, en laissant le secteur du portail inoccupé afin de faciliter la circulation des ambulances. En principe, l’objectif est de redorer l’image extérieure de l’hôpital», devait ajouter Nadjim Kalfani.