Face à cette situation préoccupante, une réunion s’est tenue le lundi 28 octobre au gouvernorat de Mwali, sous la présidence de la gouverneure Chamina Ben Mohamed. Des représentants de la chambre d’agriculture nationale et insulaire, ainsi que des membres du syndicat des pêcheurs, se sont réunis pour trouver une solution durable à ce conflit.Le consensus recherché par les parties présentes vise à rétablir un climat de paix et de collaboration entre les pêcheurs des deux îles. La délégation de Ngazidja, composée de représentants de l’Union de la chambre d’agriculture, de pêche et d’élevage, a rejoint Mwali afin d’échanger avec leurs homologues mohéliens.
La réunion s’est tenue au Crde (Centre régional de développement économique) de Fomboni avant de se poursuivre au siège du gouvernorat. Le président de la Chambre d’agriculture, Mourdi Ali Mari, a exprimé sa satisfaction face aux progrès réalisés. «Les pourparlers vont dans le bon sens de la paix et de la stabilité. Il est maintenant nécessaire de se pencher sur certains points du code de la pêche validé en 2009. Bien que nombre de pêcheurs aient des difficultés à lire et à écrire, nous allons lancer une campagne de sensibilisation pour leur expliquer ce code, car son application est cruciale pour la préservation de notre environnement. La mer est un bien commun appartenant à l’État, et non à un individu en particulier», a-t-il expliqué.Il est à espérer que l’application stricte du code de la pêche, soutenue par une sensibilisation appropriée, permettra d’éviter de nouveaux conflits à l’avenir et de renforcer l’harmonie entre les pêcheurs des différents coins de l’archipel.
Abdillahi Housni