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Retraite 2020 des cadres de l’Agid I La problématique du cadastre au cœur des échanges

Retraite 2020 des cadres de l’Agid I La problématique du cadastre au cœur des échanges

Société | -

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Réunis du 10 au 11 mars, les cadres de l’Agid ont échangé sur des questions permettant d’améliorer leurs outils de travail et d’aller vers l’efficacité et la rentabilité. Au cours des deux jours de travaux, la question du cadastre était au centre des débats.

 

Les cadres de l’Administration générale des impôts et domaines (Agid) ont clôturé, hier mercredi 11 mars, leur retraite annuelle, tenue à l’hôtel Retaj. Durant ces deux jours de travaux, les cadres de l’Agid ont passé au peigne fin, leurs outils de travail, leur efficacité et leur rentabilité vis-à-vis de l’État, et dégagé des nouvelles orientations pour l’avenir de leur administration. Cette rencontre s’est également penchée sur le rôle que doit jouer l’Agid dans la politique du chef de l’Etat visant à placer les Comores dans les rangs des pays émergents. Selon le document final rendu public lors de la cérémonie de clôture, la question du cadastre a été retenue comme «nouveau cheval de bataille de l’administration générale des impôts et domaines».
Ces deux jours de travaux intenses ont retenu quatre aspects majeurs dont le cadastre avec le souhait de mettre un terme aux conflits fonciers qui sont légion dans la société comorienne. Dans un premier temps, l’Agid engage une politique de sensibilisation, d’information de l’ensemble des acteurs du secteur du cadastre sur le processus d’enregistrement des propriétés bâties et non bâties. Pour atteindre son objectif, à savoir «la résorption des contentieux fonciers», l’Agid compte s’engager dans «une politique de sensibilisation afin d’inciter la population à enregistrer leurs domaines et à acquérir les titres fonciers».

Une visibilité de l’Agid

En dehors de ces questions foncières, l’Agid prévoit de renforcer les capacités de tous ses agents chargés de la mise en œuvre de la politique et de la législation foncière. Elle prévoit également de «moderniser les services des domaines sur l’ensemble du pays, sur l’informatisation des archives foncières et le processus d’enregistrement des demandes des titres fonciers». Pour améliorer sa qualité de travail, l’administration générale des impôts et domaines envisage de développer des logiciels d’enregistrement et acquérir des photographies aériennes de très hautes qualités sur l’ensemble du territoire comorien, «pour asseoir la base cadastrale de l’Union des Comores». Dans son mot clôture des travaux, le directeur général de l’Agid, Hamadi Mohamed Soighir, a salué les débats qui ont animés les deux jours de réflexion. Selon lui, ces échanges vont permettre aux cadres de l’Agid de devenir des véritables acteurs de l’avenir de leur administration, «en revisitant son présent et en identifiant ses lacunes et insuffisances».


Dans son intervention, le patron de l’Agid a pris l’engagement auprès de ses collaborateurs de soumettre les conclusions de cette retraite auprès de son ministre de tutelle qui suivra et appliquera les recommandations formulées. «Mais, nous comprenons que d’ores et déjà, l’Agid change de visage, de méthode et renforce son engagement. Je suis là pour piloter le travail commun, le dynamiser et le réorienter. Je suis là, ensemble avec vous, pour une visibilité de notre administration dans sa performance. Je suis là pour écouter et entendre, voir et chercher à voir, pour rappeler les principes et l’éthique», a-t-il conclu.

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