Depuis hier mardi 5 décembre se tient à l’hôtel Golden Tulip une retraite de deux jours réunissant toutes les institutions onusiennes notamment celles accréditées ou non à Moroni. En présence de plusieurs personnalités dont le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, du commissaire général au Plan, Fouady Goulam, les représentants des agences de l’Onu feront le bilan de leurs projets.
L’occasion aussi pour le gouvernement comorien de présenter les programmes entrant dans le cadre des Objectifs de développement durable (Odd) ou encore la révision de la Sca2d en dévoilant sa politique nationale. En un mot comme en mille, cette rencontre servira à partager entre les agences du Système des Nations unies pour une mise en œuvre du plan cadre de l’Onu pour le développement (Pcad ou undaf en anglais).
Le deuxième objectif est de faire le suivi de l’état d’avancement des engagements pris en début d’année à travers la déclaration d’Antananarivo.
S’aligner avec les perspectives du gouvernement
L’année dernière a rappelé le coordinateur du Snu, Matthias Naab, l’Onu avait accompagné les Comores dans son développement pour renforcer ses actions sur la coordination de l’aide, de mobilisation des ressources et de renforcement des capacités de l’Etat.
Dans son discours, le diplomate onusien a énuméré les principales actions entreprises en 2016 grâce à l’appui du gouvernement dans l’implication des agences non résidentes avec le recrutement des points focaux par exemple.
Nous avons travaillé sur trois projets : l’appui à l’amélioration de la gouvernance de la nutrition et à la réduction de la malnutrition, la promotion de l’égalité du genre et l’autonomisation et enfin l’appui à la mise en pace de la politique nationale de la jeunesse. Actuellement, on a mis en place une task-force en cas de catastrophes naturelles. La révision de la stratégie nationale de la croissance accélérée (sca2d) n’est pas en reste. D’ailleurs la phase finale s’achèvera durant ce mois de décembre a-t-il détaillé.
Le chef de la diplomatie comorienne a insisté sur l’importance de cette retraite. “L’Onu travaille dans notre pays depuis fort longtemps. Il est donc nécessaire de faire le bilan de ses actions en relevant ce qui n’a pas pu marcher. Et cela fera partie des assises nationales. Leur rappeler les engagements qu’ils ont pris est une étape primordiale avant de se pencher sur les nouvelles perspectives” fera t-il savoir. A l’en croire toujours, les projets des agences onusiennes doivent s’aligner sur la politique tracée par le gouvernement.
Car celui-ci connait parfaitement ses besoins et priorités dans tous les domaines. “Les défis du pays sont connus et c’est à travers ces derniers que nous avons planifié nos différents programmes de développement “, a martelé Souef Mohamed El-Amine.
