À Ndzuani, les autorités envisagent de réhabiliter une centrale hydraulique datant de 1933, malgré les critiques concernant les besoins croissants en eau et le potentiel hydraulique inexploité de l’île. Deux projets solaires existent également : Vigor (3 MW, batteries de 2,7 MW) et un projet financé par la Banque mondiale (2 MW, stockage de 3 MW). La Sonelec paie actuellement une facture mensuelle de 20 millions de francs comoriens.
Le contrat stipule une rémunération de 0,21 euro/kWh pour la production nette d’électricité et l’énergie non livrée (103,14 francs comoriens/kWh). L’exploitant national sera responsable de la gestion de la production et de la distribution de ce dernier projet. Au niveau de Mwali, la réhabilitation d’une centrale hydraulique via le Pasec, financée par la Banque africaine de développement, est évoquée. La centrale à Miringoni rencontre des problèmes de synchronisation et de module grillé, laissant 18 kilomètres de réseau non connectés, selon le directeur régional de la Sonelec à Mwali.
Le projet «Comores Energie» prévoit la construction d’une centrale solaire d’un mégawatt avec un stockage d’un mégawattheure. La mise en place de la cellule d’exécution est en cours. De plus, l’Union européenne finance un projet de centrale solaire déjà opérationnelle avec une capacité de production de 175 kilowatts.
À Ngazidja, les projets de construction de centrales de production, utilisant l’énergie photovoltaïque et le fioul lourd, atteignent une puissance installée d’environ trente-six mégawatts.Le projet «Développement durable aux Comores à travers la promotion des ressources en énergie géothermique», ajoute une puissance installée de quinze mégawatts.
Le directeur général du Bureau géologique des Comores (Bgc), Mohamed Chaheir Mohamed, déclare que s’ils réunissent les conditions nécessaires, une première centrale de quinze mégawatts pourrait être opérationnelle dans les quatre prochaines années, suivie de l’installation de deux mégawatts tous les deux ans. Le Bgc se trouve actuellement dans la phase de mobilisation des fonds après avoir établi le cadre légal et effectué des études. Ils ont besoin de six millions de dollars.
Le projet de construction d’une centrale au fuel lourd de dix-huit mégawatts a attiré beaucoup d’attention, car le fuel lourd pourrait servir d’énergie de base. Cependant, depuis l’arrivée des groupes sur le site à Vwadju, aucune activité n’a été réalisée par le consortium de sociétés «Oia/Bhel», depuis près de cinq ans. Suite à une mission indienne récente, un comité technique a été mis en place au ministère de l’énergie pour reprendre les travaux de construction de la centrale.
La date de livraison de la centrale est déjà dépassée de deux ans, et la partie indienne recommande à MidCom, mieux positionné dans le projet, de relancer rapidement les travaux d’évaluation. Une feuille de route devra être établie dans les quinze prochains jours, selon la secrétaire générale du ministère de l’énergie.En plus de la centrale solaire de Fumbuni (3 MW, stockage de 3 MWh), trois autres projets de centrales photovoltaïques sont évoqués à Ngazidja. Le groupe français Innovent prévoit une centrale solaire à Mitsamihuli (3 MW, stockage de 3 MWh), où les travaux de terrassement sont déjà en cours. Cela pourrait entraîner une puissance installée totale de 18 MW. Innovent Comores a reçu un terrain de 10 hectares pour la construction du projet.
Le projet financé par la Banque mondiale à Domoni prévoit l’installation de 6 MW avec un stockage de 15 MWh, près de l’aéroport de Hahaya. De plus, un projet clé en main de construction d’une centrale photovoltaïque de 6 MW, financé par Abu Dhabi et installé dans la région de Washili, a été rappelé par les autorités. La capacité de stockage reste à déterminer. Certains participants au séminaire ont indiqué que la modalité de mise en œuvre de la centrale avait retardé le lancement des travaux de manière concrète.