Le commissaire général au plan Fouady Goulam a procédé, la semaine dernière, à la clôture de l’atelier national de validation de la revue annuelle 2022 et la programmation pour 2023, qui s’est déroulé durant deux jours à l’hôtel le Retaj. A l’issue de ces deux jours de réflexion et d’échanges et en se basant sur les réalisations de l’année écoulée, les participants à la rencontre ont étoffé le document-projet de programmation des activités à réaliser cette année 2023. Le coordinateur résidant du Système des Nation-Unies (Snu), François Batalingaya, a dit se réjouir «de la qualité du travail fourni» suite à trois éléments : la participation, l’appropriation et le partenariat.
En développant ces trois aspects, François Batalingaya a déclaré être impressionné par la participation active des invités à la rencontre. Il y avait les secrétaires généraux des ministères et les directeurs des institutions sectoriels, alors que «dans un autre contexte, ils peuvent être invités sans forcément venir». Or, «ils sont là et ont participé aux travaux».
La présence active de l’ensemble des acteurs
Quant à l’appropriation des activités comme l’a souligné le coordinateur résident, 2022 est la première année de mise en œuvre du cadre de coopération. «Le rôle du Snu est d’accompagner le gouvernement dans l’accélération des objectifs de développement durable (Odd). Ce développement est notre rôle, c’est la raison pour laquelle nous sommes là et vous vous êtes appropriés ce résultat».
Quant à la programmation 2023, le coordinateur a rassuré les responsables des départements ministériels dont les activités n’ont pas eu d’accord de financement de la part des agences onusiennes. «Si aujourd’hui, les agences ne se sont pas positionnées, cela ne veut pas dire que ces activités vont être retirées de la programmation. C’est une priorité du pays et nous avons l’obligation de chercher des partenaires pour combler ce vide». Au terme de son intervention, François Batalingaya a suggéré d’étendre le rapport effectué à l’issue de cet atelier aux autres partenaires afin que chacun se prononce sur ce qu’il peut faire pour les Comores. «Imaginez les résultats», dit-il.
De son côté, le commissaire général au plan a ajouté que ces deux jours de travail intense tombent à point nommé car ils interviennent à quelques jours de la réalisation du rapport national volontaire pour les Odd. «Ce rapport consiste à présenter les engagements pris par le pays devant ses pairs et c’est un exercice crucial. Avec ce travail, nous avons un draft», dit-il. A en croire le commissaire au plan, la programmation 2023 va connaitre des nouveautés. «C’est fini avec les longs comités de pilotage, les ateliers interminables et les retraites, qui sont devenus à la mode. Nous allons faire autrement. On va arrêter de multiplier les réunions qui n’aboutissent à rien», a-t-il promis.