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Riz ordinaire I Le gouvernement fixe le prix à 400 francs le kilo

Riz ordinaire I Le gouvernement fixe le prix à 400 francs le kilo

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Le gouvernement subventionne à hauteur de 200 francs le kilo, soit un total d’un milliard accordé à l’Onicor «pour que le citoyen puisse se procurer du riz à un prix accessible». Le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie a fait savoir «qu’après avoir étudié ces structures des prix qui ont été proposées par l’Onicor, le gouvernement a décidé sur instruction du président de la République de fixer le prix à 400 francs».

 

Le ministre de l’Economie et son homologue des Finances ainsi que le conseiller du président ont annoncé, à la presse, une subvention à hauteur d’un milliard de francs comoriens le prix du kilo de riz ordinaire.  La mesure a été annoncée à l’issue d’une réunion ministérielle tenue hier au ministère des affaires étrangères.
La décision du gouvernement intervient 24h après la proposition faite par l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor) aux autorités compétentes. L’établissement avait annoncé une nouvelle structure de prix. «Le sac de 25 kilos à 13500 francs, le kilo à 600 francs et la tonne à 520 000 francs».


Le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saidie a fait savoir «qu’après avoir étudié ces structures des prix qui ont été proposées par l’Onicor, le gouvernement a décidé sur instruction du président de la République de fixer le prix à 400 francs».Se fondant sur le contexte tel qu’il est sur le plan international, Houmed M’saidie a rappelé que «le pays ne produit pas du riz et ceux qui en produisent ne veulent plus vendre car justement l’inquiétude par rapport à l’approvisionnement en alimentation dans le monde y demeure toujours. Des pays comme l’Inde et le Pakistan se posent des questions à savoir s’il faut exporter ou pas».

Une autre cargaison attendue fin du mois

Et le porte-parole du gouvernement d’évoquer un autre aspect plus important qui est la logistique sur le transport devenu de plus en plus cher. Selon lui, «la hausse liée à l’importation a atteint le double voir le triple. En même temps, compte tenu de la situation intérieure de l’Onicor, des mesures d’assainissement ont été prises. Le gouvernement subventionne à hauteur de 200 fc le kilo pour que l’Onicor s’applique les mêmes contraintes car le gouvernement a subventionné à hauteur d’un milliard la totalité mais l’Onicor aussi doit payer sa part». Le conseiller du président, Nour El Fath Azali a indiqué que «cette subvention va permettre au citoyen de pouvoir se procurer du riz ordinaire à un prix accessible».


S’agissant des mesures prises pour lutter contre la spéculation, le ministre de l’Economie a déclaré qu’une liste va être établie afin de connaitre ceux qui sont en possession de cargaison de riz pour aller le vendre sur le marché. «L’Onicor et les services du ministère de l’Economie ainsi que les services de sécurité vont s’assurer que ceux qui prennent le riz pour aller le vendre autrement que le prix qui a été fixé, des mesures seront prises à leur encontre. Des patrouilles seront organisées pour superviser et vérifier la vente», a annoncé Ahmed Ali Bazi.


Le ministre de l’Economie a, par la suite, ténu à rassurer la population quant à la possibilité d’une pénurie de riz pour les prochains mois. «Il n’y aura pas de pénurie car une importante cargaison est sur place depuis mardi et nous attendons aussi une autre cargaison à la fin de ce mois», a fait savoir Ahmed Bazi.L’établissement public est appelé à prendre "des mesure d’austérité dont la diminution des pensions alimentaires, les frais de transit, les crédits de téléphone", entre autres. L’Onicor devrait, par ailleurs, engager une opération de recouvrement qui devrait lui permettre de mobiliser un milliard de francs, "soit le montant équivalent à la part qu’il devrait apporter dans le cadre de nouvelles mesures préconisées par le gouvernement", d’après une source proche du dossier.

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