L’Office national de l’importation et de commercialisation du riz (Onicor) a reçu une cargaison du précieux grain. Une commande de 6 000 tonnes a été passée en Tanzanie, mais faute de bateau suffisamment grand pour transporter cette cargaison en une seule fois, elle sera réceptionnée en trois étapes. Vendredi dernier, une cargaison de 1 300 tonnes a été dépotée au port de Moroni.

La proximité et la rapidité de la livraison

Cette semaine, un deuxième bateau transportant 2 000 tonnes est attendu, suivi d’un troisième pour le reste de la commande, selon Ben Abdallah Youssouf, conseiller auprès du directeur général. La nouvelle commande de l’Onicor provient de Tanzanie, contrairement aux années précédentes où la société s’approvisionnait au Pakistan ou en Inde. Pour Ben Abdallah, c’est la proximité et la rapidité de la livraison qui ont motivé ce choix. « Nous avons opté pour la Tanzanie, non seulement pour des raisons stratégiques et la qualité du riz, mais aussi pour la proximité. Il faut que nous soyons en mesure d’approvisionner le marché rapidement.

La distance entre l’Inde ou le Pakistan et les Comores prend plusieurs semaines, tandis que la Tanzanie est tout près. En trois jours, le bateau est là », a-t-il expliqué. L’ancien chargé de communication au sein de la société a également souligné que ce choix pourrait permettre d’éviter les pénuries souvent causées par des retards de livraison. Certains se demandent pourquoi la société a mis tant de temps pour s’en rendre compte…

En ce qui concerne la qualité, l’Onicor a maintenu les mêmes caractéristiques : riz blanc, longs grains et 10 % de taux de brisure. Pour se démarquer des autres concurrents, la société a cette fois opté pour des sacs de couleur verte. « Le riz tanzanien a un très bon goût par rapport au riz pakistanais et une odeur légèrement parfumée. C’est un produit de très bonne qualité », a assuré Ben Abdallah Youssouf.

Concernant les prix, il n’y a aucun changement, selon lui, malgré la hausse des prix sur le marché du riz. « Nous faisons tout notre possible pour maintenir les prix et éviter qu’ils augmentent. L’Onicor vend le sac à 10 000 francs aux commerçants grossistes, soit 400 000 francs la tonne. Chez le détaillant, le sac sera vendu à 11 500 francs et le kilo à 500 francs », a-t-il précisén