logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Réduction des risques de catastrophes I Les acteurs actualisent la stratégie nationale

Réduction des risques de catastrophes I Les acteurs actualisent la stratégie nationale

Société | -

image article une
Le Pnud et d’autres agences s’unissent dans l’action derrière le gouvernement comorien pour actualiser un document devant permettre de réduire d’une manière substantielle les pertes et dommages issues des catastrophes naturelles.

 

Un atelier de mise à jour de la stratégie nationale de réduction des risques des catastrophes aux Comores s’est tenu hier mardi au Retaj en présence du ministre de l’Intérieur, Mahamoud Fakridine, des représentants des gouvernorats des îles autonomes et du coordinateur résident du Système des Nations-Unies aux Comores.Pour l’occasion, le ministre de l’Intérieur fera savoir que les Comores ne peuvent pas échapper aux catastrophes mais que le pays peut faire en sorte de lesprévenir pour mieux les affronter. Selon Mahamoud Fakridine, «il est évident que nous ne pouvons pas empêcher la survenance des catastrophes, mais nous pouvons mieux anticiper les risques et les réduire. C’est pourquoi la mise à jour de la Stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes (Snrrc) est aujourd’hui plus qu’une priorité», a-t-il déclaré.

Les leçons du cyclone Kenneth

Le ministre de l’Intérieur a expliqué que cette mise à jour exige la participation de tout le monde. «La mise à jour de cette Snrrc est transversale et nécessite la participation de toute les parties prenantes dans un cadre multisectoriel. C’est pourquoi, nous avons jugé nécessaire, la participation des acteurs des plans de contingence nationale et insulaire, des partenaires au développement et des membres de la société civile», a-t-il informé.


Le coordinateur résident du Système Nations-unies aux Comores, François Batalingaya, espère que ce qui s’est passé lors du passage du cyclone Kenneth ne se reproduise pas. Pour lui, «les catastrophes, petites ou importantes, sont aujourd’hui une préoccupation majeure pour tous. Nous sommes tous concernés par la prévention des catastrophes. Le monde interactif dans lequel nous vivons nous amène de plus en plus à être informés et affectés par des catastrophes, proches ou lointaines». François Batalingaya estime que «nous devons investir dans la réduction des risques de catastrophes pour vivre des lendemains plus sûrs. Nous devons réduire les risques de façon globale pour la protection de tous et partout dans les îles».

Par Hairiat Mohamed (stagiaire)

Commentaires