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Réduction des risques des catastrophes I Ouverture officielle de la septième session de la Plateforme mondiale

Réduction des risques des catastrophes I Ouverture officielle de la septième session de la Plateforme mondiale

Société | -   Housni Hassani

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Le président de la République d’Indonésie, Joko Widodo a lancé, hier à Bali, la septième session de la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes (Gpdrr). Gouvernants, autorités onusiennes, experts internationaux et autres parties prenantes, tous, s’accordent sur «l’urgence» qui plane sur la planète en matière de réduction des risques de catastrophes.

 

La cérémonie d’ouverture de la septième Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophes(Gpdrr) a eu lieu, hier matin, au Bali Nusa dua convention center(Bndccc) en présence du chef de l’Etat indonésien, Joko Widodo. Convoquée par le Bureau des nations-unies pour la réduction des risques des catastrophes, la Plateforme mondiale affiche un taux de participation impressionnant, avec plus de 7 000 personnes inscrites, dont 39% suivent le sommet en présentiel, le reste de façon virtuelle. Pour cette septième session, l’Undrr a développé une thématique qui colle parfaitement à l’époque, la Covid-19. «Du risque à la résilience : vers un développement durable pour tous dans un monde transformé par la Covid-19».

500 tremblements de terre par an

Ce dernier a fait plus de 6,3 millions de morts dans le monde, et le président Joko Widod appelle à «offrir au monde le concept de la résilience durable». Sur sa lancée, Joko Widod s’est ensuite attelé sur la «vulnérabilité» du pays qu’il gouverne depuis le 20 octobre 2014. En effet, au fil des années, l’archipel aux 17 504 îles est confronté à d’insistantes catastrophes naturelles, «1400, à la date du 23 mai 2022», devait déplorer Joko Widodo.


Le dirigeant du pays hôte de cette Plateforme mondiale citera également «121 éruptions volcaniques, 500 tremblements de terre par an, des incendies forestières de plus de 10 millions d’hectare» bref, la totale, la résultante de la position géographique du pays, située sur la Ceinture de feu.La représentante spéciale du secrétaire générale des Nations-unies pour la réduction des risques de catastrophes, Mami Mizutori, se veut optimiste. Pour elle, le changement climatique, la dégradation de l’environnement et la dégradation de la vie humaine n’ont pas mis la planète à genoux. Du moins pas encore, car «la planète n’a pas abandonné», et qu’elle s’en sortira «plus résiliente, plus forte».

«La planète n’a pas abandonné»

Mais comment ? «En bâtissant des écosystèmes de données», devait proposer la vice-secrétaire générale des nations-unies, Amina Mohamed. Cette dernière tire la sonnette d’alarme, et appelle les participants à la Plateforme mondiale à «prendre conscience qu’il y a péril en la demeure, et que «le monde a les yeux rivés sur ce forum». De son côté, le président de l’Assemblée générale de l’Onu, Abdulla Shahid, propose de «promouvoir une politique de réduction», quitte à faire recours à la «législation».Pour sortir de cette spirale infernale, et que «personne ne soit laissé pour compte», toutes les forces sont sollicitées. De ce fait, le président Joko Widodo, appelle à faire de «l’éducation et de la gouvernance», les fers de lance du rebond dont a tant besoin la planète.

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