Après Mwali, le président Azali Assoumani s’est rendu hier, lundi 3 mai, à Ndzuani où il a visité les travaux de réhabilitation et construction de la route nationale (Rn 23), qui longe de Sima à Moya. Accompagné d’une forte délégation, avec des membres du gouvernement, le chef de l’État s’est arrêté dans plusieurs lieux du chantier pour constater, de ses propres yeux, l’état d’avancement des travaux.
À Sima, le maire de cette commune a tenu à remercier le président de la République pour les efforts consentis pour la réalisation de ce projet routier. «Nous sommes confiants que l’émergence n’est pas seulement un rêve. Vous y croyez et nous aussi», a-t-il souligné.
Travaux d’imprégnation finis
A l’occasion, le chef du chantier s’est montré optimiste quant à la suite des travaux, même s’il mentionnera les perturbations causées par des pluies intermittentes. «Les travaux avancent bien malgré les pluies de ces derniers temps. 50% des travaux ont été déjà réalisés. D’ici fin août, Ils seront complètement bouclés», a-t-il indiqué.
À son tour, le ministre de l’Aménagement du territoire, Afretane Issouf, a ajouté que «les travaux d’imprégnation sont presque terminés, si la pluie cesse, l’enrobage pourrait être lancé dès le début de la semaine prochaine avec les essais», a-t-il avancé. À Moya, un des notables de la localité a saisi l’opportunité pour remercier le chef de l’État.
Il s’est dit satisfait des engagements du gouvernement qui montrent que le président tient ses promesses. «Nous prions avec les Baraka du ramadhwani de nous laisser en vie pour vivre l’émergence que vous avez prônée», a-t-il dit.Pour sa part, le porte-parole du gouvernement, Houmed M’saïdie, a félicité le ministre de l’Aménagement et la société Eiffage pour l’avancement des travaux. «Nous sommes satisfaits des travaux déjà réalisés, on sent que ça avance bien, et également avec qualité», a-t-il déclaré, appelant la population à faire preuve d’abnégation et à protéger les infrastructures.
Le ministre de l’Economie faisait bien sûr allusion aux extracteurs du sable de mer qui, selon lui, ne facilitent pas la tâche à la société. «Il y a plusieurs milliards de francs engagés, si on ne protège pas ces investissements, si on ne protège pas l’environnement, cela ne servira à rien», a-t-il mis en garde.