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Réformes prioritaires avec la Banque mondiale I Les Comores seraient « sur la bonne voie»

Réformes prioritaires avec la Banque mondiale I Les Comores seraient « sur la bonne voie»

Société | -   Maoulida Mbaé

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La réunion, coprésidée par le ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, au nom du chef de l’État, a été marquée par le discours du porte-parole du gouvernement, prononcé en l’absence du président de la République qui devait l’ouvrir.L’accent a été mis sur le soutien de la Banque mondiale dans des secteurs vitaux pour l’économie du pays, tels que le transport, la gouvernance, le secteur financier, l’énergie, l’agriculture, la santé, les activités liées au genre et l’eau.

 

La vice-présidente de la Banque mondiale pour les régions d’Afrique de l’est et australe, a présidé le vendredi 8 mars dernier une table ronde ministérielle sur les réformes prioritaires du gouvernement comorien en collaboration avec la Banque mondiale.La réunion, coprésidée par le ministre de l’Agriculture, Houmed M’saidie, au nom du chef de l’État, a été marquée par le discours du porte-parole du gouvernement, prononcé en l’absence du président de la République qui devait l’ouvrir.L’accent a été mis sur le soutien de la Banque mondiale dans des secteurs vitaux pour l’économie du pays, tels que le transport, la gouvernance, le secteur financier, l’énergie, l’agriculture, la santé, les activités liées au genre et l’eau.


Concernant le secteur de l’eau, le ministre Houmed M’saidie a souligné que la Banque mondiale avait récemment alloué «15 millions de dollars américains», soit 7 milliards de francs comoriens, au pays en février 2024 pour résoudre les problèmes récurrents de distribution d’eau à Moroni et au Chu El-maarouf.En plus de ce financement, la Banque mondiale a renforcé ses engagements envers le pays au fil des ans, atteignant plus de 385 millions de dollars américains, selon le porte-parole du gouvernement. .


Parmi ces engagements, le ministre a cité des appuis budgétaires dans le cadre du programme Fec (Facilité de crédit élargi) du Fonds monétaire international (Fmi), dont un premier appui budgétaire de 20 millions de dollars américains accordé en 2023 et un deuxième en cours de négociation pour 2024.Le ministre a déclaré : « Actuellement, la Banque mondiale occupe le premier de nos partenaires au développement et demeure un partenaire privilégié des Comores. » Il a exprimé l’espoir que cette table ronde contribue à renforcer davantage cette coopération pour favoriser le développement, en particulier en soutenant une croissance inclusive et durable pour les années à venir, à travers d’importantes réformes structurelles.

Les réformes que l’Etat devrait engager en urgence

La vice-présidente Victoria Kwakwa a, à son tour, déclaré que son institution accorde beaucoup d’attention au partenariat avec l’Union des Comores, et que c’est la raison de son séjour actuel aux Comores. Elle a assuré la Banque intensifiera ses actions en faveur de notre pays. «Nous, en tant que votre partenaire, nous sommes là pour vous aider, vous soutenir. Nous sommes là pour amener le financement mais aussi pour apporter des conseils et partager les expériences des autres pays qui ont réussi », a-t-elle dit.


Sur les réformes que l’Etat devrait engager en urgence, la vice-présidente a estimé que le gouvernement a commencé à les répondre.Elle l’a encouragé à poursuivre ces réformes pour aboutir à une croissance inclusive pour être en mesure d’éradiquer la pauvreté.  «Sur la croissance inclusive, j’espère qu’on peut partager des idées et discuter. Vous avez fait beaucoup déjà. Le ministre a  mentionné tout à l’heure le programme que vous avez avec le Fmi. Ça, c’est déjà quelque chose d’important. Nous aussi, de notre côté, nous avons emmené l’appui budgétaire incluant d’autres programmes », a-t-elle souligné. Si elle a noté des progrès dans les réformes souhaitées, Victoria Kwakwa a aussi estimé que beaucoup reste à faire pour améliorer l’impact d’investissement public et pour promouvoir l’investissement du secteur privé. Mais aussi pour renforcer les services de base et tirer tous les potentiels des secteurs comme le tourisme, l’agriculture, la pêche.

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