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Réglementation de la vente d’eau I La Sonede annonce de conditions pour être concessionnaire

Réglementation de la vente d’eau I La Sonede annonce de conditions pour être concessionnaire

Société | -   Nazir Nazi

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La direction de cette société d’Etat précise qu’un contrat sera désormais signé entre les parties pour règlementer les devoirs et les droits de tout un chacun. Un contrat déterminera les pénalités en cas de désagrément. Des cartes seront distribuées à tous les traiteurs remplissant les conditions dressées par la Sonede. Des logos spéciaux seront collés sur les véhicules pour permettre aux usagers de les identifier.

 

Le directeur régional de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), Chakira Maliki, et le chef de la communication de cette société d’Etat, Moustakim Ibrahim, ont rencontré la presse avant-hier, mercredi 3 mars, pour dévoiler de nouvelles mesures. Cette annonce fait suite à une doléance d’un client demendant la reglementatiion des bus commercialisant des jerricans d’eau. La société d’Etat attend exiger des conditions à remplir avant d’être enregistré en tant que concessionnaire. Sans détour, le directeur régional regrette que «les propriétaires des bus agissent contre toute réglementation de la vente d’eau à travers des bidons».

«Une violation de la règlementation»

Selon lui, une plainte récente révèle un citoyen «victime de l’eau mélangée de pétrole» faute d’officialiser les traiteurs pour mieux les responsabiliser.
Pourtant, insiste-t-il, «l’établissement public veille au traitement de son produit en vue de protéger la santé publique». Chakira Miliki appelle donc à user des moyens de transport respectant les textes en vigueur et à leur identification. «Les traiteurs ne cessent de lutter contre toute formalité administrative et financière alors qu’ils ne prennent pas les précautions nécessaires du produit. La Sonede accepte d’abandonner le droit financier annuel. Il faut du moins qu’ils sachent qu’il est impératif cette fois-ci de passer par une identification avant d’être autorisé à vendre notre produit», martèle-t-il.

A l’entendre, la gendarmerie fera mieux de contrôler les documents légaux pour le transport pour pouvoir repérer tout auteur d’un acte menaçant la santé publique. Chakira Maliki fustige ensuite les prix «incontrôlés et exorbitants» du jerrican de vingt litres pendant que la société leur vend le produit à bas prix. «La Sonede facture cinquante jerricans à 1.500 francs (soit 30 francs le jerrican) et ces traiteurs les revendent le même jerrican à 200 francs jusqu’à 300 francs. Nous ne pouvons pas laisser le secteur à la portée de tout le monde sans contrôle. Nous ne voulons pas les déranger, mais officialiser les concessionnaires de la Sonede», s’explique-t-il.

Conditions à remplir

A son tour, le chef de la communication de la société d’Etat, Moustakim Ibrahim, précise qu’un contrat sera désormais signé entre les parties pour que tout le monde connaisse son devoir et son droit. «Ce contrat déterminera les pénalités en cas d’un tel désagrément. Des cartes seront contribuées à tout traiteur pouvant remplir les conditions dressées par notre société. Nous envisageons de coller même un logo spécial pour mieux les identifier. C’est normal dans toute société d’Etat car la Sonede est pointée du doigt», indique-t-il.

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