Trois cadres de l’Autorité nationale de régulations des Tics (Anrtic) prennent part, depuis le 9 septembre dernier, à une formation au Luxembourg sur le renforcement des capacités des autorités africaines de régulation des télécommunications. Il s’agit de la cheffe du département juridique, Mouzna Abdou Azali, du chef du service interconnexion, Razak Tourqui, et du chargé de la gestion des fréquences radioélectriques et études techniques.

Un programme financé par l’Union européenne, la Suède, à travers l’Agence suédoise de développement et de coopération et le Luxembourg, dans le but de réduire la fracture numérique en améliorant la connectivité numérique inclusive et significative en Afrique. Coordonné et mis en œuvre par Spider (le programme suédois pour les Tics dans les régions en développement), l’Autorité suédoise des Postes et Télécommunications et l’Institut luxembourgeois de réglementation, le projet Ipris qui s’étend sur une période de cinq ans notamment de 2023-2028 vise 43 régulateurs africains.

«La gestion du spectre, la numérisation et adressage, la régulation de la concurrence pour un marché dynamique, le cadre institutionnel et règlementaire, la protection de l’utilisateur finale ainsi que les nouveaux défis des régulations» sont au cœur de programme de formation.