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Régulation du transport routier I A Ndzuani, les transporteurs souhaitent une baisse du prix du carburant

Régulation du transport routier I A Ndzuani, les transporteurs souhaitent une baisse du prix du carburant

Société | -

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«Le trajet Mramani-Mutsamudu consomme 25 litres d’essence, et celui de Pomoni-Mutsamudu 30 litres.  Donc vous voyez qu’avec huit passagers seulement il n’est pas possible de couvrir les dépenses en carburant. Et donc il faudrait que son prix baisse... de 100 francs encore...», explique un transporteur de l’île.

 

Malgré la grogne des transporteurs de l’île de Ndzuani au sujet des mesures de restriction du trafic routier, prises par le ministère de l’intérieur depuis le 24 avril dernier, ces derniers ont continué à travailler hier, mardi encore. Le trafic avait toutefois sensiblement diminué, comme l’a noté le secrétaire général par intérim du syndicat des chauffeurs par intérim, joint au téléphone. «Je dirais que les confrères qui ont choisi de ne pas travailler sont plus nombreux que ceux qui travaillent. Peut-être que demain l’on verra encore pire...», a-t-il dit.

Et par rapport aux mesures proprement dites, qui limitent à la moitié le nombre des passagers à transporter dans les taxis urbains et dans les taxis-brousse, il a expliqué : «Nous nous étions vus avec les autorités avant pour parler de ces mesures qui allaient venir, et elles nous avaient promis de nous appeler de nouveau pour discuter de leur mise en application. Mais voilà, elles viennent de les annoncer subitement...» 
En fait, pour les transporteurs, la limitation des places dans leurs taxis devaient nécessairement être suivie d’une baisse compensatoire du prix du carburant. «Le trajet Mramani-Mutsamudu consomme 25 litres d’essence, et celui de Pomoni-Mutsamudu 30 litres.  Donc vous voyez qu’avec huit passagers seulement il n’est pas possible de couvrir les dépenses en carburant. Et donc il faudrait que son prix baisse... de 100 francs encore...», a poursuivi notre interlocuteur. Il faut noter que certains chauffeurs se sont déjà permis de revoir les tickets à la hausse, entre 50 et100%, tandis que d’autres préfèrent tricher encore , en ne respectant pas la limite imposée, au risque de se voir arrêtés et punis par la gendarmerie ou la police routière. 

SM

 

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