Les travaux de réhabilitation du réservoir Rb 2000, situé à Moroni Mboueni, avancent bien, selon le directeur général de la Sonede (Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux). Initialement prévus pour durer trois mois, les travaux ont été prolongés d’un mois et devraient officiellement se terminer en décembre de cette année.
Ce retard est attribué à des problèmes de paiement de la part du bailleur, qui insistait sur le strict respect de certaines exigences. La réception des travaux se fera en deux tranches : la première à la fin novembre et la seconde à mi-décembre. «La dernière remise permettra aux habitants de la capitale de retrouver la stabilité qui leur est privée par l’endommagement du plus grand réservoir », qui a une capacité de 2000 mètres cubes, d’après le directeur, interrogé au siège de la société hier mardi.
Créé dans les années 70, ce réservoir bénéficie de sa première réhabilitation significative. «Cette réhabilitation est soutenu par le Fonds saoudien. Elle ne résoudra toutefois pas les difficultés d’approvisionnement en eau 24 heures sur 24. Néanmoins, elle contribuera à rétablir une stabilité régulière et mettra fin à l’Opération eau à Moroni, soutenue par le gouvernement et supervisée par la mairie de Moroni », a ajouté le directeur de la Sonede.
Soundi Goulam a précisé que la réhabilitation de ce réservoir a nécessité la présentation d’une note en conseil des ministres, et que des conséquences en ont découlé. Parmi elles, la baisse des ventes d’eau de la société. «À cause de cet endommagement, nos ventes ont chuté de manière significative. Nous avons une consommation nulle, heureusement, le gouvernement nous assiste pour distribuer gratuitement de l’eau à nos abonnés. Je suis entièrement reconnaissant de cette initiative du gouvernement qui soutient la population, notamment pour ses besoins quotidiens en eau », a-t-il soutenu. Il a également mentionné leurs visites régulières sur le chantier pour évaluer l’état d’avancement des travaux et montrer à la société mauricienne Sotravic l’urgence de recevoir le principal réservoir de la capitale.