L’atelier d’échanges sur le schéma d’aménagement préliminaire du Grand Moroni a pris fin le mercredi 30 août à l’hôtel Retaj. Organisé par la vice-présidence en charge du ministère de l’Aménagement du territoire, à travers le secrétariat d’Etat à l’Urbanisme, en collaboration avec l’Onu-Habitat, cet atelier de deux jours s’était penché sur les options urbaines stratégiques pour le développement de l’agglomération de Moroni.

Au terme de ces deux jours de travail, les experts de l’Urbain Planning and Design Lab, la société responsable du dossier, ont pu recueillir les contributions des uns et des autres pour aller joindre aux études déjà faites en vue de constituer un seul document.

Selon le secrétaire d’Etat chargé de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme, Mmadi Kapachia, “ce document final sera la base qui permettra au gouvernement de partir à la recherche de financement en vue de procéder au lancement du chantier”.  

Uniformiser les informations

Dans son intervention, le secrétaire d’Etat, a précisé que les résultats émanant de cette rencontre de deux jours vont constituer une seule liste bien définie qui sera examinée de long en large par les experts de l’Urbain Planning and Design Lab afin de “constituer un seul document qui sera le miroir de la capitale de l’Union des Comores de demain”. Ledit atelier s’est achevé par l’élaboration de nombreuses recommandations faites à l’endroit de la société d’Onu-Habitat.

Ces recommandations consistent à la mise en place d’un programme de réaménagement du tissu urbain déjà existant, dresser le planning des zones d’extension de la capitale et examiner les conditions de la mobilité dans la capitale des Comores ainsi que les principales capitales des îles de l’Union des Comores.

Au terme de cette cérémonie d’ouverture des travaux, Mmadi Kapachia a rappelé qu’il est urgent pour le gouvernement de limiter la croissance de la capitale dans les 20 prochaines années, en identifiant des zones inondables et submersible ainsi que planifier l’extension de la capitale de l’Union des Comores avant qu’il ne soit trop tard.

 

Il nous revient aujourd’hui, de trouver une solution aux multiples problèmes que connaissent nos villes et villages, et en particulier notre capitale pour gagner le pari du développement. Ainsi que mener des études pour réduire l’exode rural des personnes en quête de débouchés économiques.

 
Pour clore son propos, le secrétaire d’Etat a fait part du souci du gouvernement d’engager un réel développement socio-économique du pays.

Selon lui, après la remise du document final prévu d’ici la fin de ce mois de septembre, le gouvernement prendra les dispositions nécessaires pour que les travaux puissent démarrer à partir du début de l’année prochaine.