La réouverture des frontières aériennes a eu lieu hier après leur fermeture intervenue en mars dernier pour cause de Covid-19. L’Union des Comores ne possédant pas de compagnie nationale, la population comorienne est tributaire des compagnies telles que Ethiopian Airlines, Kenya Airways ou encore Air Tanzanie, pour quitter le pays, pour des raisons professionnelles, universitaires, médicales et dans une certaine mesure, pour des voyages de loisir.

C’était donc à la compagnie éthiopienne d’ouvrir le bal ce 7 septembre. Son appareil a atterri en début d’après-midi, hier. Cependant, des responsables avaient annoncé que le prochain vol allait avoir lieu le 17 septembre le temps que soient introduits dans le système du transporteur aérien, toutes les précautions sanitaires liées à la pandémie et ce, en fonction des mesures édictées par les pays de départ et d’arrivée. Mais l’introduction a pris moins de temps que prévu, d’où l’ininterruption de son programme de vol. Notons que l’Aviation civile a attribué deux rotations hebdomadaires à Ethiopian Airlines, les lundis et les samedis.

Le premier vol de Kenya Airways interviendra non pas le 9 septembre comme prévu par le programme de vols rendu public par l’Anacm mais le 16. Dans nos précédentes éditions, nous avions écrit que le transporteur aérien, insatisfait de n’avoir obtenu qu’un vol par semaine allait saisir les autorités concernées afin qu’elles reconsidèrent leur décision. Le responsable contacté a fait savoir que Kenya Airways n’allait pas reprendre ses opérations tant qu’il n’aura pas obtenu un vol supplémentaire.

Pour l’instant, la société a décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur. “L’Anacm nous a fait part de son impossibilité de nous accorder un autre jour dans la semaine, nous la relancerons au moment opportun”, a indiqué notre interlocuteur. Pour l’instant, “The Pride of Africa, la fierté de l’Afrique” (slogan de Kenya Airways) se focalisera sur la France au départ de Moroni via Nairobi.

Elle ne desservira pas encore Maurice ou Madagascar à cause de la fermeture de leurs frontières. En raison de la Covid-19, les Comoriens désirant se rendre au Kenya seront soumis à une quatorzaine, l’Union des Comores ne figurant pas sur la liste des pays qui en sont exemptés. L’isolement coûtera en moyenne 100 euros par jour au passager.

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