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Réouverture des mosquées I Les Ulémas appelés à veiller sur les mesures barrières

Réouverture des mosquées I Les Ulémas appelés à veiller sur les mesures barrières

Société | -   Abdallah Said Ali

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Deux mois après leur fermeture à cause de la crise sanitaire, les mosquées sont rouvertes aux fidèles à partir de ce lundi 12 avril dans le strict respect des mesures de prévention. Les Ulémas du pays sont appelés à être «les gendarmes dans les mosquées pour veiller au respect des mesures barrières».

 

Le président de la République, Azali Assoumani, a reçu, hier dimanche, au Palais de Beit Salam, une délégation des Ulémas comoriens, conduite par docteur Abdoulhakim Mohamed Chakir, président de l’Association des Ulémas comoriens et vice grand mufti. La rencontre a eu lieu en présence du ministre des Affaires islamiques, Mohamed Ousseine Djamalilaili, du grand cadi Said Mohamed Athoumani et de l’ancien président de l’Université des Comores, docteur Said Bourhane.


Le chef de l’État a appelé les Ulémas à «devenir les gendarmes dans les mosquées pour veiller au respect des mesures barrières» car «cette réouverture reste toutefois conditionnée par l’évolution de la situation épidémiologique et le respect des mesures préventives». L’on a appris que des dispositions seront prises pour permettre aux fidèles de se désinfecter les mains avec du gel hydraulique à l’entrée de la mosquée. Il est ainsi demandé aux Ulémas et aux Imams de veiller à l’usage d’un tapis de prière personnel. Sans oublier le port du masque et le respect de la distanciation sociale.


Docteur Abdoulhakim Mohamed Chakir a salué «une très bonne nouvelle» et a promis, au nom de ses collègues, de veiller au respecter des mesures recommandées. À l’entendre, «cette réouverture des mosquées doit prendre en considération la situation épidémiologique. Et on doit du respect aux mesures annoncées par le président». Les Ulémas ont mis l’occasion à profit pour revenir sur les propos tenus par le cadi Inzoudine Mohamed El-hadji alias Abouroucana. Les Ulémas comoriens s’engagent à rappeler ce cadi à l’ordre et ont sollicité «le pardon présidentiel» au profit de leur collègue actuellement en détention.

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