La deuxième conférence des femmes de la francophonie s’est tenue les 1er et 2 novembre à Bucarest en Roumanie. Le thème retenu lors de ce grand rendez-vous patronné par le président Roumain, Klaus Lohannis était “création, innovation, entreprenariat, croissance et développement : les femmes s’imposent”. Le but de cette conférence est de réfléchir à comment aider les femmes des pays membres de la francophonie à jouir d’une autonomie économique.
Un engagement pris par les états membres lors de la déclaration de Luxembourg en 2000.
Au cours de cette grand-messe, les différents acteurs présents se sont mis d’accord pour mettre en place un réseau de femmes de la francophonie. Cette nouvelle organisation composée de six femmes issues des cinq continents devra travailler en collaboration avec l’Oif afin que l’égalité entre homme et femme puisse trouver sa place, une des missions de Michael Jean.
Tirer les avantages
“Pour le moment nous devons doter notre structure d’un cadre juridique, d’un statut ainsi que les autres formalités. Nous avons donc un an pour tout mettre en œuvre car le réseau femme doit servir comme levier pour la mise place des recommandations reformulées au terme de cette conférence” expliquera Hissane Guy, nouvellement élue secrétaire générale du réseau des femmes entrepreneures de la francophonie.
Pour accéder à ce poste, la présidente de l’Efoicom a bénéficié de l’appui de l’Efoi de l’océan indien qui compte déjà dix ans d’expérience. “Il ne faut pas sous-estimer les compétences de la région en ce qui concerne l’entreprenariat ainsi que d’autres domaines car cela m’a permis de gagner cette élection bien qu’il y avait des candidates d’autres grands pays qui s’étaient présentées.
Etre membre d’un tel organisme représente une fierté pour notre pays. A présent je dois lutter pour que les Comores et la région puissent également en tirer des avantages. C’est à la fois un défi personnel et régional. D’ailleurs actuellement il y a différents secteurs dont les Comores peuvent bénéficier comme l’entreprenariat rural. S’agissant du fonctionnement de notre réseau, nous aurons l’appui de l’Oif” expliquera-t-elle longuement.
Le réseau des femmes de la francophonie doit par ailleurs s’appuyer sur les trois thématiques de cette deuxième conférence connues sous le nom de “appel de Bucarest”. Il s’agit de la promotion des droits des femmes et leur accès au marché du travail, la promotion de l’entreprenariat des femmes et l’innovation et enfin l’ implication de la femme dans la gouvernance économique.